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Marion Henry

Maîtresse de conférences en histoire contemporaine

Contact : marion.henry[at]univ-paris1.fr

Thèmes de recherche

Mes travaux portent sur l’histoire des pratiques artistiques amateurs et des loisirs au sein des bassins miniers britanniques au XXe siècle. Ils se situent à l’intersection de :

  • l’histoire sociale et culturelle des cultures populaires et en particulier des musiques populaires
  • l’histoire de la Grande-Bretagne au XXe siècle
  • l’histoire sociale et politique des mondes ouvriers
  • l’histoire de la désindustrialisation
  • l’histoire des femmes et du genre
  • l’histoire des politiques sociales et du Welfare State britanniques
  • l’histoire orale

Thèse de doctorat soutenue en décembre 2021 « Every village would have a band » : Building Community with Music. A Social and Cultural History of Brass Bands in British Coalfields, 1947-1984 » sous la direction de Paul-André Rosental et d’Arthur McIvor.

Résumé de la thèse :

Mon travail de thèse utilise l’objet des brass bands, ou fanfares, affiliées à l’industrie minière britannique, pour analyser les effets conjoints des transformations de la culture de masse et du processus de désindustrialisation sur les mondes ouvriers en Grande Bretagne entre 1947 et 1984.

Combinant des sources de nature variée et intégrant notamment une enquête orale, cette étude est menée à la fois dans une perspective d’histoire culturelle et d’histoire sociale. D’une part, cette thèse réinvestit les questions formulées par les cultural studies surs les transformations et la marginalisation des cultures ouvrières dans la seconde moitié du XXe siècle. D’autre part, ce travail s’appuie sur les renouvellements des travaux d’histoire sociale sur les mondes ouvriers.

Cette thèse formule l’hypothèse générale qu’entre 1947 et 1984, bien que les brass bands miniers soient de plus en plus marginalisés au sein des cultures populaires et fortement affectés par le processus de désindustrialisation, ils demeurent des acteurs culturels et politiques centraux des bassins miniers et participent à reconstruire symboliquement les communautés minières.

Recherches en cours :

Mes recherches actuelles se concentrent sur l’histoire de la féminisation des pratiques créatives et récréatives au sein des bassins miniers britanniques entre les années 1920 et les années 1980. Outre la féminisation des activités, il s’agit également de s’interroger sur l’inscription spatiale de la division genrée des pratiques de loisirs au sein des bassins miniers, en s’intéressant notamment aux miners welfare clubs, qui focalisent les activités socio-culturelles dans ces territoires.

Parcours

  • Depuis septembre 2013 : maîtresse de conférences en histoire contemporaine, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne
  • 2022-2023 : ATER en civilisation anglophone à l’Université Paris Nanterre
  • 2021 : Doctorat en histoire de l’Institut d’Études Politiques (IEP) de Paris et de University of Strathclyde (co-tutelle)
  • 2020-2022 : ATER en histoire contemporaine à l’IEP de Paris
  • 2016-2019 : Doctorante contractuelle et monitorat à l’IEP de Paris
  • 2015-2016 : Professeure stagiaire d’histoire-géographie, lycée Paul Langevin, Suresnes
  • 2015 : Agrégation externe d’histoire
  • 2013 : Master d’histoire de l’IEP de Paris

Réseaux de recherches et projets collectifs

Membre du projet « Deindustrialization and the Politics of our Time » (DéPOT) (2020-2027). Projet de partenariat du Conseil de Recherches en Sciences Humaines du Canada (CRSH) » coordonné par Steven High, Concordia University.

Publications

Articles dans des revues à comité de lecture
  • « The Cultural Impact of Deindustrialisation on Scottish Coalmining Communities and Brass Bands, 1950s-1984 », Scottish Labour History, n° 57, 2022, p. 139-164.
  • « Des coulisses à la scène : la féminisation des brass bands au sein des bassins miniers britanniques (1945-1984) », Le Mouvement Social, n°274, 2021, p. 119-135.
  •  « Cultures ouvrières et musiques populaires en Grande-Bretagne : Le cas des brass bands miniers de 1945 au début des années 1970 », Volume !, n°16, 2019, p. 145-160.
  • « Les usages politiques et formes de politisation des cultures minières britanniques (1945 – début des années 1960) : le cas des brass bands », Cahiers Jaurès, n°230, 2018, p. 91-107.
Publications en ligne
  • « YMHC #6 : Organising musical practice in mining brass bands (1947-84), Young Mining Historian Corner, Labour in Mining Blog, juin 2022. En ligne : https://lim.hypotheses.org/2155

« “Coaldust Ballads”: Dust in British coalmining songs » pour le projet de recherche ERC « SILICOSIS – de la silicose aux maladies respiratoires chroniques : une approche par l’histoire épidémiologiques en France, en Europe et en Afrique Australe, de 1900 à nos jours », septembre 2013. En ligne : https://www.sciencespo.fr/silicosis/content/silicosis-popular-culture.html

Diffusion de la recherche

« The feminization of brass bands in British mining communities », Deindustrialization and the Politics of our Time podcast, février 2022. En ligne :

Jon Aldabaldetreku

Je suis sociologue de profession, et je suis actuellement un chercheur en doctorat en histoire contemporaine à l’Université du Pays Basque/Euskal Herriko Unibertsitatea (Pays Basque). Je suis  titulaire d’une Master en Histoire Contemporaine (EHU-UPV) et  d’une autre en Formation des Enseignants (Universidad Nebrija). Ma  langue maternelle est le basque, je parle couramment l’espagnol  et l’anglais et j’étudie actuellement le français.

Je travaillerai pour la thèse de doctorat pendant 4 mois au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (Paris 1-Panthéon Sorbonne/CNRS). Ma thèse porte sur le processus de prolétarisation des villages et quartiers de la région de Saint-Sébastien entre 1940 et 1980. Je suis particulièrement intéressé par les thèmes de l’histoire urbaine, de la ségrégation urbaine, de la migration, du développement urbain et de l’étude des différences selon les classes sociales.

 Contact: jon.aldabaldetreku@ehu.eus

 ORCID : https://orcid.org/0000-0002-9497-3772

Axes de recherche

  • Histoire urbaine et migration
  • Ségregation urbaine et sociale
  • Développement démographique

Programmes de recherche

  • 2022-2024 : membre d’équipe de travail du projet « RED2022-134736-T, Historia urbana: análisis y representacion de la transformacion de las ciudades, siglos XIX-XXI », Programme financé par Ministère de la Science et de l’Innovation de l’Espagne, piloté par José María Beascoechea Gangoiti (Euskal Herriko Unibertsitatea EHU-UPV (Pays Basque).           
  • 2021-2024: Proyecto de I+D+i, PID2020-116797GB-I00, «El mapa de la desigualdad: las ciudades en la primera mitad del siglo XX», Programme financé par Ministère de la Science et de l’Innovation de l’Espagne.

Publications

Articles dans des revues à comité de lecture
Exposés des différents congrès

Adhésion

  • Groupe de recherche: Histoire urbaine: population et patrimoine. Université du Pays Basque (EHU-UPV). Groupe financé par le Gouvernement Basque sous le code IT1618-22 : https://www.science.eus/es/groups/historia-urbana-poblacion-y-patrimonio
  • Miguel de Aramburu Association des historiens guipuzcoans. Donostia, Gipuzkoa, Pays Basque. https://migueldearanburu.wordpress.com/
  • Représentant du personnel de recherche sous contrat et des titulaires de bourses de recherche au sein du conseil du département d’histoire contemporaine de l’UPV/EHU. (2022-2026)

Jean-Barthélemi Debost

Membre associé

Je suis titulaire en 1985 d’un doctorat en histoire africaine contemporaine : « L’Afrique des Blancs; Images africaines et propagande coloniale dans la presse française de la fin du XIX° siècle » (Université de Paris I -Sorbonne).

Au fil de mes différentes activités au sein d’établissements privés ou publics, j’ai développé plusieurs thématiques.

  • participer au développement de territoire en matière d’inclusion culturelle et sociale en mobilisant l’histoire, la mémoire, le patrimoine, … dans une dynamique de projets articulant science et société, échelle locale et échelle internationale ;
  • favoriser la transversalité des disciplines et l’inter culturalité des acteurs (institutions, associations, universités, collectivités, …).

Pour mémoire  j’ai travaillé au sein de l’association Thécif (Coordinateur du dispositif d’éducation des jeunes à l’image Cinéville  en Ile de France), du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis (Responsable de la médiation au sein du Service du patrimoine culturel puis co concepteur du projet européen « WELDI » [Welcome and Empowerment for Local Dignified Integration] au sein de la Direction europe et international), du Musée national de l’histoire de l’immigration (Responsable de la Direction  du réseau et des partenariats), de l’Institut Convergences migration (Responsable de la Médiation scientifique et des partenariats locaux).

J’ai été cofondateur et animateur du GIS Ipapic (Institution patrimoniale et pratiques interculturelles) 2008-2015
Je suis membre du Conseil d’administration et du Conseil scientifique de Profession Banlieue (Centre ressources de la politique de la Ville en Seine-Saint-Denis) et membre du Conseil d’administration de Ancrages (Centre ressources sur les cultures et mémoires d’exils à Marseille).

Projet de recherche 

Emergence, on non, d’un personnel politique immigré ou issu de l’immigrations dans les conseils municipaux en Seine Saint Denis.
Il s’agit de dresser un tableau historique, géographique et politique de la présence de conseiller.ère.s municipaux.ales immigré.e.s ou issu.e.s de l’immigration, dans les équipes municipales des 40 villes du département de la Seine-Saint-Denis. Quand et où, l’électorat séquano dyonisien porte son choix sur des candidat.e.s dont le nom est d’origine étrangère. Cette recherche s’inscrit dans une réflexion plus large sur la notion de territoires tremplin[1]. Ou comment sur les deux dernières générations, la Seine-Saint-Denis est ou non une « machine à intégrer ».

[1] Comment les migrants changent le monde, Doug Saunders, Editions du Seuil, 2012, 440p.

Publications, interventions, enseignements, participation …

Thibaut François

Thèse en préparation (Depuis 2020)

« Faire un pas avec le peuple ». Les Comités de Défense de la Révolution de Ouagadougou  et la Révolution burkinabè »

Université Paris 1-Panthéon Sorbonne sous la co-direction de Françoise Blum (CHS) et Vincent Bonnecase (IMAF)

Formation et expérience professionnelle dans l’ERS et l’EN:

2023-2024 :       Histoire de l’espace sahélo-soudanien occidental : colonisations et décolonisation, CM de L3, Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO)

2023-2024 :       Histoire de l’espace sahélo-soudanien occidental : les royaumes et empires des XVIIIe-XIXe siècles, CM & TD de L2, Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO)

2022-2023 :       Introduction à l’histoire de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique, TD de L1, Université Paris Cité

2018-2019 :       Master 2 Histoire Recherche Université Paris I, Paris (75)

  • Mémoire : « Bienvenue au Burkina Faso, tombeau de l’impérialisme ». La Révolution burkinabé, bilan et perspectives, sous la direction de Françoise Blum

2016-2024 :       Professeur d’Histoire-Géographie, Lycée Paul Eluard, Saint-Denis (93)

2015 :               CAPES d’Histoire-Géographie

2011-2013 :       Master 2 Histoire Recherche Université Paris X, Nanterre (92)

  • Mémoire : Pauvreté et citoyens pauvres dans l’Athènes classique, sous la direction de Christel Müller

Article :

« Édifier l’État par la kalache. Les Comités de Défense de la Révolution de Ouagadougou et le maintien de l’ordre », Politique Africaine, à paraître.

Ouvrage collectif :

« Quand l’intégrité pouvait développer un pays. Thomas Sankara, « corruption » et l’espace intellectuel du développement » in Pam Zahonogo, Florent Song-Naba, Youmanli Ouoba (dir.), Thomas Sankara et le développement en Afrique, L’Harmattan, France-Burkina Faso, 2023.

Communications :

« Demander l’État en révolutionnaire, l’incarner en CDR. La construction étatique contrariée des Comités de Défense de la Révolution de Ouagadougou durant la Révolution burkinabè », journée d’études Enquêter sur les demandes d’État : des tensions pratiques aux crises généralisées, Laboratoire interdisciplinaire d’études sur les réflexivités – Fonds Yan Thomas, 15 juin 2023

« Comment construire le maintien de l’ordre des Comités de Défense de la Révolution de Ouagadougou ? », Journée des doctorant.e.s CHS, Centre d’Histoire Sociale des Mondes Contemporains, 1er juin 2023

«Passé d’un Etat burkinabè à partir d’un terrain contemporain: le maintien de l’ordre des Comités de Défense de la Révolution de Ouagadougou»,  Actualités de la recherche à l’IMAF, Institut des Mondes Africains, 25 mai 2023

« Comment construire l’histoire des Comités de Défense de la Révolution (CDR) burkinabè ? », Séminaire de Master 2 et de Recherche, Actualités des recherches sur l’Afrique et l’océan Indien, 6 mars 2023, CESSMA – Université Paris Cité « Pourquoi inventer un pays d’Hommes intègres ? Sankara et le développement », Colloque international : Thomas Sankara et le développement, 26-28 juillet 20

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Marion Bertin

Chercheuse postdoctorale Centre d’histoire sociale des mondes contemporains – Labex Dynamite (2023-2024)

Contact : marionbbertin@gmail.com

Docteure en anthropologie historique, sociale et culturelle (2021) et Diplômée de Troisième Cycle de l’École du Louvre en histoire de l’art et muséologie (2021), thèse intitulée Circulations et valeurs des objets océaniens dans les collections privées et publiques (1980-2020), réalisée sous la co-direction du Professeur Charles Illouz et de la Professeure Cecilia Hurley-Griener.
Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) en muséologie (section 71 du Conseil national des Universités), Université d’Avignon (UFR SHS), et chercheuse au Centre Norbert Elias (UMR CNRS 8562) (septembre 2021-août 2023)
Récipiendaire d’une bourse Immersion du LabEx Création Arts Patrimoine (CAP), accueil en résidence au musée national Picasso-Paris (2020)

Chargée de cours à l’École du Louvre : Travaux Dirigés devant les Œuvres (TDO) en arts et anthropologie de l’Océanie (L3)

Qualifiée dans le corps des maîtres·ses·s de conférences dans les sections 18 (architecture (ses théories et ses pratiques), arts appliqués, arts plastiques, arts du spectacle, épistémologie des enseignements artistiques, esthétique, musicologie, musique, sciences de l’art), 20 (ethnologie, préhistoire, anthropologie biologique) et 22 (histoire moderne et contemporaine) du Conseil national des Universités (CNU) (2022)
Qualifiée dans le corps des maîtres·ses·s de conférences du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) dans les sections 20 (ethnologie, préhistoire, anthropologie biologique) et 71 (sciences de l’information et de la communication) du CNU (2023)

Thématiques de recherches

  • anthropologie du patrimoine et des musées / histoire des collections (XIXe-XXIe siècles) / muséologie
  • vie sociale des objets / culture matérielle
  • circulations d’objets / restitutions
  • étude du marché de l’art et des collections privées / histoire économique du marché de l’art / anthropologie économique
  • anthropologie et histoire des savoirs / inventaires et bases de données de collections / taxonomie et classification
  • arts et anthropologie de l’Océanie / histoire de l’art contemporain océanien
  • histoire culturelle et politique de l’Océanie
  • droits culturels / diplomatie culturelle

Terrains de recherche : musées en Europe et en Océanie ; collections privées et marché de l’art en Europe et en Océanie ; archives ; base de données numériques.

Projet de recherche post-doctorale

Mon projet de recherche au sein du CHS et du LabEx DynamiTe s’intitule « Le “patrimoine kanak dispersé” : un patrimoine disséminé, partagé et circulant ». Je souhaite étudier comment se construit le « patrimoine kanak dispersé » et qui sont les acteurs et actrices (individus, collectifs comme institutions) de sa patrimonialisation. Mon étude a pour objectif de mieux comprendre comment le « patrimoine kanak dispersé » est à la fois disséminé dans des musées à travers le monde, envisagé de manière partagée par ces institutions et la Nouvelle-Calédonie et mis en circulation entre ces territoires. Il s’agit d’identifier de quelle manière ces trois dimensions s’articulent et, en particulier, de considérer en quoi elles peuvent générer des tensions entre les multiples acteurs et actrices, tout en abordant les négociations et les résistances ayant lieu. Je souhaite en particulier me concentrer sur la multiplicité d’acteurs et d’actrices impliquées pour questionner comment cette patrimonialisation intervient de manière dispersée et partagée. Ma recherche se focalise en particulier sur la France hexagonale et la Nouvelle-Calédonie. Dans le but de construire une histoire connectée du « patrimoine kanak dispersé », je souhaite confronter les sources calédoniennes que j’ai étudiées lors de ma thèse à des fonds conservés en France hexagonale, notamment aux archives d’un corpus de quatre musées qui conservent des objets du « patrimoine kanak dispersé » et qui serviront de cas d’étude (musée d’Aquitaine de Bordeaux, muséum d’histoire naturelle de Toulouse, musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris, musée des Beaux-Arts de Chartres).
L’exemple du « patrimoine kanak dispersé » permet d’interroger les liens entre patrimoine et territoire, en abordant la dialectique de la présence et de l’absence dans les relations d’attachement patrimonial. Mon objet de recherche aborde de manière centrale la question du territoire et des ancrages territoriaux du patrimoine, à travers un cas d’étude mobilisant différentes échelles et territoires, répondant aux réflexions du LabEx DynamiTe.

Collectifs et projets de recherche

Membre active du Conseil international des musées (depuis 2015) : membre d’ICOM France et du Comité international pour la muséologie (ICOFOM)
Membre élue au conseil d’administration du Comité international pour la muséologie (ICOFOM) : Secrétaire principale (2019-2022) ; Co-vice-présidente et Responsable du groupe de travail sur les conférences (2022-2025)

Membre fondatrice et trésorière de l’association CASOAR (Cabinet Atypique de la Société des Océanophiles Amateurs de Rocambolesque) (depuis 2018)
Lauréate de la résidence INHALab à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), Paris (France), avec l’association CASOAR dans le cadre du projet Collecter les mémoires – Arts, Archéologie et Anthropologie de l’Océanie (mars à juillet 2022)

Membre de la Pacific Arts Association (depuis 2019)
Membre de Mêtis-Lab (depuis 2019)

Membre du laboratoire-junior COLL-AB (Collaborations – Collections d’Abomey et du Bénin), LabEx SMS, LISST et FRAMESPA — 2023
Membre du projet Perceptions d’un haut lieu de patrimoine : expérimentations méthodologiques (P-H-PAT) — 2023
Membre du projet international Le « travail décolonial » dans les collections muséales (Europe et Afrique subsaharienne). Histoires locales et circulations globales — 2021-2022
Membre du projet international Museums, Community Action and Decolonisation — 2019-2022

Publications (sélection)

Articles
  • « La statuette ambassadrice. Diplomatie kanak au musée du quai Branly », Terrain, 73, 2020, pp. 228-235. DOI : <https://doi.org/10.4000/terrain.20572>.
  • « Le futur de la tradition : quelle muséologie pour les musées nationaux du Pacifique Sud ? », ICOFOM Study Series, vol. 48, 2020, pp. 95-108. DOI : <https://doi.org/10.4000/iss.2016>.
  • Avec Tissandier, Marianne (préf.), « Archives délaissées, archives retrouvées, archives explorées : les fonds calédoniens pour l’étude du patrimoine kanak dispersé », Les Cahiers de l’École du Louvre, 14, 2019. DOI : <https://doi.org/10.4000/cel.5438>.
  • « Allier kastom et tabu au musée : gestion et exposition des objets du Vanuatu », ICOFOM Study Series, vol. 47, 2019, pp. 41-56. DOI : <https://doi.org/10.4000/iss.1316>.
  • « De la sortie de terre à la mise sous verre : la Vénus de Lespugue comme chef-d’œuvre de l’art mobilier paléolithique », Organon, vol. 50, 2018. DOI: <https://doi.org/10.4467/00786500.ORG.18.002.9496>.
Directions d’ouvrages et de revues
  • Directrice de publication invitée des ICOFOM Study Series sur la thématique des tabous dans les musées et dans la muséologie, avec Anna Leshchenko et Elizabeth Weiser (numéro 51-1, à paraître, 2024).
  • Éditrice d’un glossaire avec Martin Huellebroeck dans le cadre de l’ouvrage Traces. Les manifestations du (dé)colonial au musée, sous la direction de Felicity Bodenstein, Damiana Otoiu, Anna Seiderer et Margareta von Oswald, Paris : Éditions Horizons d’attente (à paraître : édition papier en 2023, édition numérique en 2023).
  • Weiser, Elizabeth (dir.), Bertin, Marion (dir.), Leshchenko, Anna (dir), Taboos in Museology: Difficult issues for museum theory, Paris : ICOFOM, 2022.
Chapitres d’ouvrages
  • « “The market is dying”: power and conflicts between art dealers and auctions houses in the tribal art market », in Mariz, Vera, Saint-Raymond, Léa, Beyond Borders: The Key for Art Market Power, Lisbonne : Caleidoscópio (à paraître, 2023).
  • « La figure de Ku-ka’ili-moku de la collection Vérité : chef-d’œuvre de la sculpture kona, pièce de tiki bar ou ki’i ? », in Plançon, Thomas (dir.), Sartori, Carina (dir.), Les regards croisés de l’histoire. Entre mobilités, échanges et mémoires, Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2022, pp. 123-135.
  • « Galerie numérique/galerie physique : le marché des arts africains et océaniens sur Instagram », Journal d’été de la Bibliothèque Kandinsky, 6+7, 2021, pp. 64-66.
  • « Paul Rivet (1876-1958) », in Mairesse, François (dir.), Histoire de la muséologie. Quelques figures marquantes du monde muséal francophone, Paris : ICOFOM, 2019, pp. 113-130.
Autres publications
Organisation de manifestations scientifiques
  • Membre du comité scientifique et d’organisation du colloque international Favoriser la visibilité et l’attractivité des patrimoines insulaires : Un enjeu muséologique du XXIe siècle, organisé par l’Association des musées et des établissements patrimoniaux de Nouvelle-Calédonie (AMEPNC), le Comité international pour la muséologie (ICOFOM) et l’Université de Nouvelle-Calédonie, du 16 au 21 octobre 2023.
  • Membre du comité scientifique et d’organisation du séminaire Patrimoines en représentations, organisé par le Centre Norbert Elias (UMR 8562) et Avignon Université (2022-2023).
  • Membre du comité scientifique et d’organisation du 45e symposium annuel du Comité internationale pour la muséologie (ICOFOM), sur le thème Taboos in Museology: Difficult issues for museum theory, Prague et Brno (République tchèque), du 22 au 27 août 2022.
  • Cycle de séminaires d’introduction à la recherche en Océanie et de séances de cinéma, Institut national d’Histoire de l’Art (INHA), Paris (France), de mars à juin 2022, dans le cadre d’une résidence INHALab.

CANDICE RAYMOND

Chargée de recherche CNRS

contact : candice.raymond[at]cnrs.fr

Thèmes de recherche

  • Histoire sociale des intellectuels
  • Histoire sociale et culturelle des guerres civiles
  • Socio-histoire des sciences sociales
  • Historiographies arabes contemporaines

Publications

Ouvrages, ouvrages collectifs et numéros thématiques de revues

  • Candice Raymond, Le métier d’historien au Liban. Sociohistoire d’une discipline indisciplinée, Beyrouth, Presses de l’Ifpo, 2023 [à paraître].
  • Candice Raymond, Myriam Catusse, Sari Hanafi  (dir.), Un miroir libanais des sciences sociales. Acteurs, pratiques et disciplines, Marseille, Diacritiques éditions, 2021.
  • Noureddine  Amara, Candice Raymond et Jihane Sfeir (dir.), Ecritures historiennes du Maghreb et du Machreq. Approches critiques, numéro thématique hors-série n°2 de la revue Naqd (Alger), en français et en arabe, 2014. [En ligne]
  • Christine Jungen, Candice Raymond (dir.), Pratiques d’archives. Fabriques, modelages, manipulations, numéro thématique n˚36 des Ateliers d’anthropologie, 2012. [En ligne]

Articles dans des revues à comité de lecture

  • 2022, avec M. Catusse et S. Hanafi, « Mari’ât al-‘ulûm al-ijtimâ’iyya al-lubnâniyya fî mujtama’ihâ » [Un miroir des sciences sociales libanaises dans leur société], Idâfât, revue arabe de sociologie, n° 55-56, p. 5-23.
  • 2021, « Reconstruire l’histoire nationale dans le Liban d’après-guerre : trois dispositifs historiographiques pour une sortie de conflit », 20 & 21. Revue d’histoire, n° 151, p. 125-138. [En ligne]
  • 2020, « Beyrouth avant Beyrouth. Historiographies contemporaines d’une “ville arabe ottomane” (XVIe-XVIIIe siècle) », Revue des Mondes Musulmans et de la Méditerranée, n° 148 : « Fantômes d’Empire : persistances et revendications d’ottomanité(s) dans les espaces post-ottomans » (dir. A. Schlaepfer, Ph. Bourmaud, I. Hassan), p. 131-148. [En ligne]
  • 2019, « Les Annales à Beyrouth. Circulations savantes et appropriations historiographiques entre la France et le Liban », Revue d’histoire des sciences humaines, n°34, p. 17-34. [En ligne]
  • 2014, « L’historiographie du Liban ottoman entre conflits idéologiques et renouveau disciplinaire », Naqd (Alger), hors-série thématiques n°2, p. 95-120 (en français) et p. 95-110 (en arabe). [En ligne]
  • 2013, « Vie, mort et résurrection de l’histoire du Liban, ou les vicissitudes du Phénix », Revue Tiers Monde, n˚ 216 : « L’écriture de l’histoire dans les pays en développement » (dir. C. Maurel), oct.-déc. 2013, p. 71-87.  [En ligne]
  • 2012, « Matière à controverse. La polémique autour de l’édition des Documents diplomatiques et consulaires relatifs à l’histoire du Liban », Ateliers d’anthropologie, n˚ 36 : « Pratiques d’archives. Fabriques, modelages, manipulations » (dir. C. Jungen, C. Raymond). [En ligne]
  • 2012, avec Christine Jungen, « Les trajectoires matérielles de l’archive », Ateliers d’anthropologie, n˚ 36 : « Pratiques d’archives. Fabriques, modelages, manipulations » (dir. C. Jungen, C. Raymond). [En ligne]

Chapitres d’ouvrages collectifs

  • 2021, avec Myriam Catusse et Sari Hanafi, « Un miroir libanais des sciences sociales. Introduction », in C. Raymond, M. Catusse, S. Hanafi, (dir.), Un miroir libanais des sciences sociales. Acteurs, pratiques et disciplines, Marseille, Diacritique éditions, p. 8-34.
  • 2021, « Des savoirs passés en revue. Espace éditorial et pratiques de publication dans les revues libanaises des années 1960 à 1990 », in C. Raymond, M. Catusse, S. Hanafi (dir.), Un miroir libanais des sciences sociales. Acteurs, pratiques et disciplines, Marseille, Diacritique éditions, p. 242-285.
  • 2021, « Une autonomie à négocier… ou pas. Travailler pour un institut de recherches libyen dans le Liban en guerre (1975-1990) », in V. Frangville et al. (dir.), La liberté académique. Enjeux et menaces, Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles, p. 78-86.
  • 2019, « Des guerres de papier. Ou la double vie des archives historiques libanaises de la Direction générale des Antiquités », in C. Jungen, J. Sfeir (dir.), Archiver au Moyen-Orient, Paris, Karthala, p. 47-77.
  • 2019, « Committed knowledge. Autonomy and Politicization of Research Centers and Researchers in Wartime Lebanon (1975-90) », in R. Jacquemond, F. Lang (eds.), Culture and Crisis in the Arab World: Art, Practice and Production in Spaces of Conflict, I.B. Tauris, p. 73-102.
  • 2014, « Réceptions et usages historiographiques libanais de Charles Henry Churchill », in S. Daccache et al. (dir.), Cohabitation et conflits dans le Bilad al-Cham à l’époque ottomane : les relations entre musulmans et chrétiens à travers les écrits des chroniqueurs et des voyageurs, Ifpo, Orient-Institut, Université de Balamand, Université Saint-Joseph, Beyrouth, p. 305-324.
  • 2011, « Autour de La Dégénérescence du Liban », in P. Lahoud (dir.), Ahmad Beydoun, `alam al-ma`ânî wa-l-mabânî, Publications de l’Université Antonine, Baabda, p. 169-176.
  • 2010, « D’une guerre civile (à) l’autre. Les harakât de 1840-1860 dans l’historiographie libanaise contemporaine », in F. Mermier, C. Varin (dir.), Mémoires de guerres au Liban (1975-1990), Sindbad/ Actes Sud, Paris, p. 72-94.
  • 2007, « Samidoun, 33 jours de mobilisation civile à Beyrouth », in E. Picard, F. Mermier (dir.), Liban : Une guerre de 33 jours, Paris, La Découverte.

Animation de la recherche (sélection)

  • Depuis 2021 : Membre du Comité de rédaction de la Revue d’Histoire des Sciences Humaines
  • Depuis 2015 : Membre du Comité de rédaction de la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (REMMM)
  • 2023 : Responsable (avec Simon Mangon et Sbeih Sbeih) du séminaire en ligne Economies politiques de la recherche en sciences sociales dans le monde arabe (Ifpo)
  • 2021-2022 : Organisation du cycle de conférences Retrospective of Arab Academics/Intellectuals (Ifpo/American University of Beirut, Beyrouth)
  • 2021-2022 : Responsable (avec Aya Khalil) du séminaire Mondes intellectuels beyrouthins : figures, institutions, circulations (1958-2005) (Ifpo/CRESSPA-LabTop, Beyrouth) 
  • 2020-2022 : Responsable (avec Floriane Soulié-Carraguel) du séminaire Actualité de la recherche sur le Liban en guerre(s) (Ifpo, Beyrouth)
  • 2017-2019 : Responsable scientifique du projet Les divisions du sens. Producteurs culturels et politisation de la culture en situation de guerre civile (ERC Social Dynamics of Civil Wars)
  • 2016-2017 : Chef de projet (partie française) pour le projet de recherche franco-libanais Un miroir des sciences sociales. Acteurs, pratiques et savoirs au Liban, porté par l’IREMAM et l’American University of Beirut, en collaboration avec l’Ifpo.

Camille Paillet

Chercheuse associée
Docteure en arts du spectacle de l’Université Côte d’Azur, Qualifiée en 18e et 22e section, Ingénieure de recherche (CollEX-Persée), Chargée d’enseignement (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, Université Bordeaux Montaigne)

Contact : paillet.camille@gmail.com

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