L’Union des syndicats de la Seine (CGTU) de 1922 à 1925

JAMILLOUX Jean-Jacques, L’Union des syndicats de la Seine (CGTU) de 1922 à 1925, Maîtrise [Antoine Prost, Jean-Louis Robert], Univ. Paris 1 CRHMSS, 1982, 179 p. + annexes

Cette étude envisage l’Union des syndicats de la Seine CGTU depuis le lendemain de la scission syndicale, effective en janvier 1922, jusqu’au début de 1925 : elle se transforme alors en Union des syndicats de la Région parisienne.

Durant cette période, s’affrontent dans l’Union, comme dans la Confédération, des tendances qui peuvent se résumer en deux principales : les « syndicalistes communistes » de plus en plus proches du PCF et les syndicalistes révolutionnaires dits « purs », proches des conceptions anarchistes. Le Congrès de l’Union de 1925 constate précisément la déroute de cette dernière tendance, concrétisée par le départ en octobre 1924 des militants qui l’animaient. Un des buts de cette étude est d’analyser comment s’est préparée cette rupture et d’essayer de mieux cerner les contours des tendances.

D’autre part, elle présente une Union départementale aux prises avec des problèmes classiques (organisation des luttes, propagande, recrutement), mais aussi spécifiques à la période (afflux de main-d’œuvre immigrée, projet de loi d’assurance sociale, fascisme) ou à la région (croissance de l’agglomération parisienne). Quel type de réponse — attitude traditionnelle ou pratique nouvelle — y a été apporté ? C’est également ce à quoi cette étude a tenté de répondre.