Archives de catégorie : Film du CHS

Nogent, des guinguettes au Grand Paris

Durée : 53 mn

Le Nogent des bords de Marne, le Nogent des guinguettes et des loisirs populaires, n’est pas seulement une banlieue parisienne prisée pour ses sports nautiques et pour son image rétro incarnée par des images de Marcel Carné, des répliques de cinéma, les voix de Jean Gabin (la belle équipe) ou de Simone Signoret (Casque d’or) sur fond de chansons populaires …. »Ah, le petit vin blanc ! ».
Production CHS – Centre d’Histoire Sociale
Réalisation : Jeanne Menjoulet

Sports nautiques un 15 août 1909 à Nogent-sur-Marne

L’histoire de cette commune de banlieue résidentielle montre une ville dont les contours sociologiques et géographiques ont évolué depuis la création de la commune en 1789, comme le raconte Vincent Villette, Directeur des Affaires culturelles, des Archives et du Musée de Nogent-sur-Marne.

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Locataires et propriétaires, trois siècles d’une histoire française

Durée : 54 mn

Composante importante des dépenses de nombreux ménages, revenus du patrimoine pour d’autres (ces revenus étant parfois supérieurs aux revenus du travail), l’histoire du logement est ici racontée sous l’angle des relations entre locataires et propriétaires.

Documentaire réalisé par Jeanne Menjoulet et produit par le CHS.
L’historienne invitée pour ce film est Danièle Voldman, auteure du livre « Locataires et propriétaires, une histoire française ».
Les documents d’archives et oeuvres littéraires utilisés pour la réalisation du documentaire appartiennent pour l’essentiel au domaine public.

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Afrique, histoire des années 1968

Durée : 57 mn

L’expression « les « années 1968 » concerne une décennie de mouvements étudiants à l’échelle internationale. Mais cette histoire mondiale des contestations oublie souvent l’Afrique. Or la jeunesse africaine a participé à ces mouvements sociaux, avec une particularité qui tient au contexte des indépendances qui venaient d’être gagnées dans nombre de ces pays.

Production : CHS – Réalisatrice : Jeanne Menjoulet

Ce film du CHS vise à mettre le focus sur l’un de ces pays, le Congo-Brazzaville. Héloïse Kiriakou, co-auteur avec Matt Swagler d’un chapitre du livre « Etudiants Africains en mouvements » consacré à ce pays, est interrogée sur cette histoire des années 68 au Congo qui aboutit au fait que, de 1963 à 1968, le régime mis en place était associé à une organisation de jeunesse, la JMNR, qui prenait les décisions à la place du gouvernement et apportait l’impulsion à la politique du régime jusqu’en 1968…

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Des vies en rouge

Durée : 1h05

Grâce à une rigoureuse politique de contrôle de sa composition sociale, le Parti Communiste est parvenu pendant des décennies à rester un Parti majoritairement composé d’ouvriers, y compris à sa tête.
Sur fond de très nombreux films d’archives (extraits du catalogue de Ciné-archives), ce documentaire interroge l’historien Paul Boulland. Comment cette composition sociale a-t-elle pu être maintenue au fil des ans ? (notamment par la pratique des « questionnaires biographiques » que remplissaient tous les militants dès qu’ils prenaient des responsabilités), et quels en ont été les travers ? La place des femmes faisait partie de cette politique de contrôle de la composition interne du Parti… Là encore quel en fut le résultat, quels en furent les obstacles ?

Film produit par le CHS (Unité mixte de recherche CNRS/Université Paris 1) . Réalisation : Jeanne Menjoulet

André Karman, futur maire communiste d’Aubervilliers, de 1957 à 1984

Alors que les employés et les ouvriers représentent aujourd’hui la moitié de la population active, et que seul 3 % des députés proviennent de leurs rangs, la question de la composition sociale des partis politiques est une question qui ne se limite pas à l’histoire du Parti Communiste.

Paul Boulland est l’auteur du livre « Des vies en rouge » paru aux Editions de l’Atelier en septembre 2016.

Crédits images et remerciements :

Ciné-archives gère le fond audiovisuel du Parti communiste français. Son catalogue, exceptionnel, riche de centaines de films, regroupe de grands classiques de l’histoire du cinéma (tel « la vie est à nous », de Jean Renoir, 1936) ainsi que des films d’archives, documentaires et fictions recouvrant tout le XXe siècle.

Marcel Trillat et Maurice Failevic, réalisateurs de L’Atlantide, une histoire du communisme Film diffusé sur France 2 le 31 mars 2011, DVD disponible chez Rouge Production
Claude Dityvon. Le photographe est décédé en 2008, merci à Chris Dityvon pour l’autorisation de diffusion de ses photographies dans le film « Des vies en rouge ». Certaines de ces images (de militants communistes) étaient inédites.

Mireille Bertrand, membre du comité central et du bureau politique du PCF

Liste des films tirés du catalogue de Ciné-archives apparaissant dans le film du CHS « des vies en rouge » :
– Fils du peuple, 1937
– Les métallos, 1938, réalisation Jacques Lemare
– Magazine populaire n°1, 1938
– Les lendemains qui chantent, 1945, réalisation Louis Daquin
– Le PCF en 1945, réalisé en 1946
– Nous continuons la France, 1946, réalisation Louis Daquin
– A la conquête du bonheur, 1947, réalisation Marc Maurette
– Au service de la France et de la République, 11ème congrès du Parti communiste français, 1947, réalisation Louis Daquin
– Le chemin de la liberté, 1er mai 1948, réalisation Maurice Théry
– Manifestation du 1er mai, réalisé en 1948
– Journées de printemps 1948, réalisation Jean Venard, 1948
– 12ème congrès du Parti Communiste Français, 1950, réalisation Marc Maurette
– Grèves de cheminots, réalisé en 1950-1953
– Manifestation pour les Rosenberg, réalisé en 1953
– Hommage à Staline, réalisé en 1953
– Notre cellule, réalisé en 1954 par Raymond Bossot
– Images du 13ème congrès du Parti Communiste Français, 1954
– Meudon et Paris, 5 ans de lutte du PCF contre la guerre d’Algérie, réalisation Roger Vuillemenot, 1957
– Images du 15ème congrès du Parti Communiste Français, 1959
– Images du 16ème congrès du Parti Communiste Français, 1961, réalisation Raymond Lavigne
– Un pas de plus et j’adhère au Parti Communiste, 1963, réalisation Gérard Guillaume
– Activités militantes dans le Limousin, 1964
– Pif, le chien, réalisation Jean Herman, 1964
– Baptême de la ville de Thorez – TOPE3, 1965
– Bonjour Camarade, réalisation de Paul Carpita, 1965
– Manifestation du 17 mai 1967, réalisation Jacques Phélut, 1967
– Etre jeune en 1968 à Roubaix, réalisation Pierre Charret, 1968
– Dassault, notre force, réalisation Collectif Dynadia, 1968
– Changer de cap, réalisation Philippe Laik 1972
– Le droit d’apprendre le temps d’enseigner, 1972, Réalisation Jacques Krier, Paul Seban
– Le défi démocratique, entretien avec Georges Marchais et Mireille Bertrand, 1973, Réalisation Marcel Trillat
– Bagnolet, carrefour de l’est parisien, 1973, Réalisation Miroslav Sebestik
– Nous sommes communistes, XXIème congrès du Parti Communiste Français à Vitry, 1974, Réalisation Noël Burch
– L’adhésion, 1975, réalisation Bernard Paul, avec Daniel Auteuil
– XXIIème congrès du Parti Communiste Français, 1976, Réalisation Jean-Patrick Lebel
– Après les législatives, 1978, Réalisation Jean-Claude Courdy
– Contre la soumission des politiques du gouvernement aux intérêts des multinationales, réalisé en 1978

Le livre de Paul Boulland « Des vies en rouge : Militants, cadres et dirigeants du PCF (1944-1981) » est paru aux Editions de l’Atelier en 2016 .

En finir avec les bidonvilles

Durée : 54 mn

Ce documentaire raconte l’histoire des bidonvilles et de leur résorption dans les années 1960-1970.
Production : CHS – Réalisation : Jeanne Menjoulet

Marie-Claude Blanc-Chaléard

L’historienne Marie-Claude Blanc-Chaléard est interviewée tout au long du film, on retrouve aussi dans ce film des extraits du film de Marcel Trillat et Frédéric Variot, « étranges étrangers » (1970) où ont été filmés et interviewés des habitants des bidonvilles et des foyers-taudis, ainsi que des acteurs sur le terrain ou responsables politiques (notamment André Karman, maire PCF d’Aubervilliers).

Le réalisateur du film « Etranges étrangers », Marcel Trillat


La militante et intellectuelle Monique Hervo, présente dans le bidonville de la Folie à Nanterre de 1959 à 1972, raconte aussi, en quelques mots dans ce film du CHS, ses souvenirs, notamment ceux de la manifestation du 17 octobre 1961 où elle partit à la manifestation, au départ du bidonville de la Folie. Monique Hervo participa dix ans plus tard à la fondation du Gisti (groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés) au sein duquel elle militera jusqu’en 1977 parallèlement à son travail de permanente à la Cimade. Monique Hervo décrit aussi brièvement dans le film du CHS les « cités de transit ».

Monique Hervo
Monique Hervo en 2016, à St Hilaire-sous-Romilly (Aube) – Photo de Jeanne Menjoulet licence CC-BY


De nombreux extraits de films et des photographies appartenant aux archives de ATD Quart monde sont montrées dans ce film du CHS.

Cité de Transit La Courneuve 1960 – photo © ATD Quart Monde


Des photographies de Jean Pottier, Claude Dityvon, Walter Weiss, Marcelle Vallet, du courant photographique humaniste apparaissent aussi dans ce film (outre les clichés de Monique Hervo).

Photo de Claude Dityvon – LA COURNEUVE-BIDONVILLE-1967


Remerciements aussi à la BDIC, aux archives départementales de Seine-Saint-Denis, aux archives de la ville de Champigny et aux archives de la ville de Villetaneuses pour l’accès à leurs archives photographiques et de presse.

Le livre de Marie-Claude Blanc-Chaléard « en finir avec les bidonvilles » est paru aux Publications de la Sorbonne en 2016 .

L’Internationale Situationniste – de l’Histoire au mythe

Durée : 54 mn

Dernière avant garde artistique, après dada et le surréalisme, mouvement politique considéré par certains comme « l’ancêtre de mai 1968 », acteur de la contre-culture à la française des années 1970, le mouvement situationniste est devenu un mythe, personnalisé par l’un de ses leaders, Guy Debord.

Guy Debord (Demeure du chaos) – Photo Thierry Ehrmann

Le détournement de films, de comics ou de photos érotiques en est devenu sa marque de fabrique, son influence s’est exercée sur le mouvement punk de la fin des années 1970, des expositions, dans le monde entier en ont retracé une histoire métonymique de mai 68, jusqu’à ce que le ministère de la culture français classe les archives de Guy Debord « trésor national » par une loi de 2009…

Sex pistols – God save the queen

L’historienne Anna Trespeuch-Berthelot, auteur de l’ouvrage « L’Internationale situationniste, de l’histoire au mythe » (PUF) est interrogée dans ce documentaire sur l’histoire du mouvement situationniste et sur sa réception : comment ce mouvement qui était confidentiel à sa création en 1957 est-il devenu ce mythe associé à la contestation de mai 1968 ?

Film réalisé par Jeanne Menjoulet
Produit par le CHS

Les voix/lectures sur certaines séquences sont celles de David Menjoulet et Nicolas Schmidt

Music courtesy of The Durutti Column , suicide in E major, live at Manchester town hall

Les morts Parisiens de la Grande Guerre (monument virtuel)

Duré : 34 mn

Précédant la construction d’un grand monument aux morts parisiens de la Grande Guerre, qui devait être inauguré en novembre 2018 sur les berges de Seine à Paris (et qui sera en fin de compte placé le long du cimetière du Père-Lachaise), ce monument virtuel aux morts parisiens de la Grande Guerre, accessible en ligne (http://memorial14-18.paris.fr), recense les 95.000 Parisiens morts pour la France pendant la 1ère guerre mondiale.

Ernest Abadie – Un soldat parmi des dizaines de milliers d’autres, recensé sur le site de Mémoire des hommes, tué au Vauquois en février 1915

Jean-Louis Robert, historien (Centre d’Histoire Sociale), professeur émérite (Université Paris 1) est questionné sur ces parisiens « morts pour la France » et sur la façon dont ces morts parisiens ont été recensés, en particulier grâce aux livres d’Or des mairies d’arrondissement créés dans les années 1920.

Le lieutenant Adam, mort pour la France, suite à « une maladie contractée en service »

Catherine Vieu-Charrier, adjointe à la Mairie de Paris chargée de la Mémoire et des anciens combattants est également questionnée sur ces morts parisiens et interrogée sur l’absence – jusqu’à aujourd’hui – d’un Monument aux morts à Paris recensant tous les morts parisiens, à la différence de la quasi-totalité des communes de France.

Les soldats de la Grande Guerre étaient bien-sûr des hommes, on trouve quelques rares femmes, « mortes pour la France », telle cette infirmière militaire, Louise Augé, originaire de Dordogne

Film produit par le CHS.
Réalisation : Jeanne Menjoulet

Les victimes civiles telle celle-ci sont également extrêmement peu nombreuses comparées aux « tués à l’ennemi »,