Archives de catégorie : Projets

Projets

Chaire Recherche Santé-SHS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Judith Rainhorn est titulaire de la Chaire Recherche Santé-SHS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2022-2024).

L’université Paris 1 engage un projet fédérateur et interdisciplinaire visant à mobiliser les SHS dans la réponse aux problématiques sociétales liées à la santé dans les sociétés contemporaines.

Il s’agit de fédérer  les forces en présence à Paris 1 au sein d’un Observatoire Santé-SHS, pour apporter une expertise en SHS sur les grandes problématiques sanitaires et environnementales contemporaines.

L’Observatoire s’appuie sur le riche écosystème de Paris 1 : Sorbonne Alliance, le Campus Condorcet et l’Alliance européenne Una-Europa au sein de laquelle la santé est une thématique prioritaire (UNA-One-Health).

La Chaire organise un séminaire intitulé « Histoire Sciences sociales et Santé : Sources, Objets et Méthodes (H3S) » et deux journées d’études « Respirer. Perspectives transversales en SHS sur l’air (XVIIIe-XXIe siècles) ». Elle est partenaire de plusieurs projets tels que le colloque « La sueur et la poussière. Une histoire environnementale des mondes du travail », le projet Paris 1/Columbia « The evolution of environmental regulation: Lessons from a hundred years of lead-exposure abatement in France and the US » ou encore le projet MAMA « Le masque de protection faciale : histoire d’un dispositif socio-technique entre épidémie, science et société ».

Lien vers le site de la Chaire Santé-SHS pour retrouver ces projets et l’ensemble des activités de la Chaire.

Projets

MATOS

Soutenu par les financements de la Politique scientifique de l’Université Paris 1 pour l’année 2022-2023, le projet MATOS est porté par le Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS, UMR 8058) en collaboration avec le réseau des centres de documentation et d’archives du CODHOS (Collectif des centres de documentation en histoire ouvrière et sociale), et mobilise des enseignants-chercheurs et chercheurs issus de plusieurs laboratoires : SIRICE (UMR 8138), l’École des arts de la Sorbonne (UFR04), le LARCA (UMR 8225),  le CENS (UMR 6025), et le CRHEC (EA 4392).

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Projets

Projet « ÉtAmiante »

L’amiante comme problème d’État : responsabilités publiques, santé au travail et mobilisations dans la fonction publique

Lauréat de l’AAP Amorçage 2021 du GIS Gestes.

Responsables scientifiques : Anne Marchand (CHS) et Clémentine Comer (INRAE-IRISSO)

Équipe du projet, sous le nom de « Collectif 350 tonnes et des poussières » : Renaud Bécot (PACTE et CHS), Clémentine Comer (INRAE-IRISSO), Michel Héry (INRS), Gabrielle Lecomte-Ménahès (CENS), Anne Marchand (CHS), Pierre Rouxel (CERAPS)

Durée du projet : 18 mois (juin 2021/novembre 2022)

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Projets

Patrimoines et mobilités au XIXe siècle (PATMOB)

Les membres du projet 

  • Thibault Bechini
  • Catherine Brice
  • Antonin Durand
  • Emanuela Fugazza
  • Nancy Green
  • Luigi Lorenzetti
  • Mario Rizzo
  • Arianna Arisi Rota

Projet porté par Thibault Bechini (CHS).

Projet bénéficiant du soutien financier de l’Institut Convergences MIGRATIONS porté par le CNRS, portant la référence ANR-17-CONV-0001.

En concentrant ses travaux sur la péninsule italienne, la France et la Suisse comme régions de départ, cette enquête s’intéresse aux affects matériels qui relient les migrant.e.s à leurs familles. Par affects matériels, on entend l’ensemble des considérations patrimoniales qui façonnent les rapports familiaux en contexte migratoire. Outre les cadres juridiques qui régissent la propriété, ce sont les pratiques d’administration à distance des biens, avec les formes de solidarités et de conflits qu’elles suscitent, qui sont au coeur de la réflexion.

Les études comparatives entre régions de départ sont replacées dans le contexte plus large des migrations transatlantiques. Deux entrées sont privilégiées : celle des séquestres et confiscations patrimoniales qui accompagnent les exils politiques ; et celle des opérations successorales qui établissent un lien singulier entre les migrant.e.s et leurs familles restées au pays.

En partenariat avec l’UMR 8168 Mondes Américains (EHESS/CNRS/Paris 1/Paris Nanterre), l’Università degli Studi di Pavia et l’Università della Svizzera italiana.
 

Campus Condorcet, Projets

Projet PALiBr lauréat du CollEx Persée

Mené au sein du CODHOS par le CHS depuis plusieurs années, le projet PALiBr,  porté par le Grand équipement documentaire du Campus Condorcet et par le CHS, vise à mettre à la disposition de la communauté scientifique un corpus numérisé et océrisé d’environ 1200 brochures anarchistes francophones publiées de 1880 à 1918 en France, mais également en Suisse ou en Belgique, terres d’accueil d’anarchistes en exil. Ce corpus dispersé au sein de différents établissements partenaires du CODHOS sera consultable sur la plateforme dédiée aux sciences humaines et sociales, celle de la bibliothèque numérique du Campus Condorcet. Au-delà de l’intérêt patrimonial, ce corpus virtuel offrira une vue exhaustive de la production anarchiste de la période permettant d’explorer de nouvelles pistes de recherche, en croisant les points de vue disciplinaires. Les données produites seront exploitées à moyen terme, dans le cadre d’un projet d’édition numérique en TEI (CELLF et CHS) et à plus long terme dans un projet de cartographie des réseaux anarchistes en Europe (CHS et CODHOS). Le projet PALiBr sera mis à profit pour permettre la montée en compétences des partenaires concernés, en particulier autour de l’encodage en XML-TEI, des outils de cartographie, de data visualisation et de l’élaboration des plans de gestion de données

Projets

Résidence de Laura Hobson-Faure au MAHJ

Mon projet de recherche en résidence propose une collaboration, durant un semestre (janvier-juin 2024), entre l’équipe de conservation du musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ) et moi-même, enseignante-chercheuse, professeure des universités, titulaire de la chaire des mondes juifs contemporains à l’université Panthéon-Sorbonne.

Actuellement, le musée achève la rédaction du programme muséographique de son parcours permanent, afin de prolonger sa périodisation au 20e siècle, en prenant en compte la Shoah et les quatre décennies qui suivent ce moment de rupture.
Il s’agit de façonner un récit muséographique à la fois nuancé et accessible sur les Juifs, acteurs de leur histoire et non uniquement victimes de la Shoah, qui mette en évidence les résistances juives, le sauvetage, la reconstruction, l’arrivée des juifs d’Afrique du Nord, et, last but not least, l’existence en France aujourd’hui d’une judaïcité importante, la plus nombreuse du monde après les Etats-Unis et Israël.

Le projet du musée est de proposer au public un parcours original sur l’histoire des Juifs en France depuis l’antiquité jusqu’aux années 1980, par ailleurs mal connue et absente du récit national.

Ma participation est sollicitée pour mon expertise sur la période contemporaine et notamment la période qui suit Shoah. Il s’agit, bien entendu, de mettre en récit l’histoire des Juifs par le biais de l’art et de la culture matérielle, tout en les contextualisant par le corpus des connaissances archéologiques, historiques et sociologiques.

Ce projet se divise en plusieurs temps, notamment un temps pour le repérage des sources iconographiques et un temps pour mes propres recherches sur les artistes juifs en France à la Libération.