Projet transatlantique d’Histoire pour Lutter contre le Racisme et l’Antisémitisme

Le The Transatlantic World History Project to Combat Racism and Antisemitism (Le projet transatlantique d’Histoire pour Lutter contre le Racisme et l’Antisémitisme), porté par Laura Hobson Faure (Université Panthéon-Sorbonne-Paris 1) et Sandra Schmidt (Columbia Teachers College), avec le concours de Harriet Jackson et Benoit Falaize, réunira des universitaires, des enseignants d’histoire et un ensemble d’experts de France et des États-Unis pour un forum virtuel de 4 jours qui aura lieu les jeudi 8, vendredi 9, lundi 12 et mardi 13 juillet 2021, de 8h à 13h (NY) ou de 14h à 19h (Paris).

  • Notre objectif est d’améliorer la pédagogie et la communication interpersonnelle dans la classe et d’ouvrir un dialogue transatlantique entre les universitaires et les enseignants en histoire-géographie du secondaire.
  • La formation est conçue pour réunir des universitaires et des enseignants de France et des États-Unis afin de discuter de questions historiques et contemporaines dites « sensibles », telles que l’esclavage et le racisme, la Shoah et l’antisémitisme, le colonialisme et la discrimination antimusulmane ou anti-arabe.
  • Avec des experts de la mémoire, les enseignants et les historiens analyseront également la coexistence des héritages historiques multiples, ainsi que le rôle de la mémoire et des politiques mémorielles.
  • Les universitaires présenteront leurs dernières recherches lors du Forum.
  • Des universitaires, des enseignants et d’autres experts exploreront ensemble des moyens d’intégrer ces nouvelles informations à travers une pédagogie créative afin de faciliter la discussion de questions sensibles.

L’objectif ultime est de favoriser une conversation transatlantique pour aider les universitaires et les enseignants à créer une pédagogie innovante et à considérer la dynamique de leurs propres classes sous un angle comparatif. Le projet espère susciter une volonté pour une histoire transatlantique plus comparative, la création de partenariats entre les départements d’histoire des universités, les professeurs du secondaire et les institutions de formation des enseignants en France et aux États-Unis, ainsi que le développement de modèles de collaboration plus solides entre les professeurs des universités et les enseignants du secondaire, et la création de nouveaux modèles d’apprentissage – fondés sur des recherches rigoureuses – qui reposent sur l’empathie et la compréhension, plutôt que sur l’hostilité et la fermeture d’esprit.