Pascal Ory, La belle illusion. Culture et politique sous le signe du Front populaire (1935-1938), Paris, CNRS Éditions, 2016, collection « Biblis », 1038 p.
La Belle Équipe, La Grande Illusion : deux films célèbres, témoins de la France du Front populaire. Deux formules emblématiques d’un moment capital de notre histoire, celui où est née la notion moderne de « politique culturelle ». Continuer la lecture de La belle illusion.→
Dalila Berbagui, « Voyage de réconciliation » entre un fellagha et un appelé français., préface de Sylvie Thénault, Éditions Bellier, 2016, 100 p. ill.
Marie-Claude Blanc-Chaléard, En finir avec les bidonvilles. Immigration et politique du logement dans la France des Trente Glorieuses, Paris, Publications de la Sorbonne, collection « Histoire contemporaine, 15 », 464 p. ill.
La résorption des bidonvilles est l’une des grandes questions sociales de la France des années 1960-1970. Question urbaine, à l’heure où se façonnent les banlieues modernes et où s’estompe la crise du logement. Continuer la lecture de En finir avec les bidonvilles→
Précédant la construction d’un grand monument aux morts parisiens de la Grande Guerre, qui devait être inauguré en novembre 2018 sur les berges de Seine à Paris (et qui sera en fin de compte placé le long du cimetière du Père-Lachaise), ce monument virtuel aux morts parisiens de la Grande Guerre, accessible en ligne (http://memorial14-18.paris.fr), recense les 95.000 Parisiens morts pour la France pendant la 1ère guerre mondiale.
Jean-Louis Robert, historien (Centre d’Histoire Sociale), professeur émérite (Université Paris 1) est questionné sur ces parisiens « morts pour la France » et sur la façon dont ces morts parisiens ont été recensés, en particulier grâce aux livres d’Or des mairies d’arrondissement créés dans les années 1920.
Catherine Vieu-Charrier, adjointe à la Mairie de Paris chargée de la Mémoire et des anciens combattants est également questionnée sur ces morts parisiens et interrogée sur l’absence – jusqu’à aujourd’hui – d’un Monument aux morts à Paris recensant tous les morts parisiens, à la différence de la quasi-totalité des communes de France.
Film produit par le CHS. Réalisation : Jeanne Menjoulet
A la mort de Franco, en 1975, le régime espagnol a évolué vers une démocratie au cours d’une transition qui a été « pactée » entre le secteur réformiste du régime franquiste et les forces d’opposition, si fait qu’il n’y a pas eu de rupture formelle avec le régime franquiste ni de justice transitionnelle (loi d’Amnistie en 1977). L’histoire espagnole a été, depuis la fin des années 1990, le cadre de fortes mobilisations en faveur de ce que les espagnols ont appelé « la récupération de la Mémoire Historique ».
A l’occasion de la parution du numéro 127 de la revue XXe siècle (Presses de Sciences Po, 2015), deux historiennes, Charlotte Vorms et Elodie Richard, sont questionnées sur les effets que ce mouvement mémoriel espagnol a pu avoir sur le travail des historiens à l’issue d’une période où le discours public, au cours de la transition démocratique, a présenté la guerre civile comme une « guerre fratricide » sur laquelle on ne souhaite pas revenir; et alors que la politique mémorielle franquiste avait entretenu et aggravé, en son temps, une Mémoire divisée.
Comment a évolué le regard historique sur la période de la guerre et de la dictature franquiste ? quel impact réciproque cela a pu avoir (en terme de lois, d’Amnistie ou de procès) vis à vis des dictatures de l’Amérique du sud ?
De l’usage politique de l’histoire, à l’engagement des historiens dans le débat public, en réaction à la réapparition des thèses franquistes et à leur grande diffusion (révisionnisme), ce sont toutes les facettes de l’historiographie espagnole contemporaine qui sont ici présentées, sans oublier le rapport de cette histoire à l’histoire européenne des dictatures.
Production : CHS Réalisatrice : Jeanne Menjoulet
Crédits images : Le clip inséré dans une séquence est produit par l’ARMH Les images filmées de C. Vorms et E. Richard sont de Jeanne Menjoulet Le montage est de Jeanne Menjoulet
Crédit voix et musique : La voix/lecture/traduction sur les inter-séquences en espagnol est de David Menjoulet Musique : Enrique Granados – 12 Dances espagnoles