Archives par mot-clé : deuxième guerre mondiale

Humanitaire, captivités et internements

Théofilakis, Fabien (dir.), « Humanitaire, captivités et internements en guerre et sortie de guerre (1939-1956) » , dans Matériaux pour l’histoire de notre temps , 2024/1-2, n° 149-150.

Le parcours d’un jésuite italien, aumônier militaire auprès des troupes italiennes – et accessoirement des populations ukrainiennes – sur le front de l’Est en 1941, qui ne revient du goulag qu’en 1955 ; le rôle des aumôniers catholiques dans les camps d’internement, confrontés au sort des populations juives en France occupée ; l’organisation par la Young Men’s Christian Association d’un concours de la captivité pour les prisonniers du Reich en 1943 ; le repositionnement d’un Comité international de la Croix-Rouge viscéralement anticommuniste vis-à-vis de l’Union soviétique pendant la guerre ; ou encore l’action du Saint-Siège en faveur des displaced persons à travers le Vatican Migration Bureau établi à Genève à partir de 1947 comme la gestion des internés dans les studios de Cinecittà devenus camps de 1942 à l’été 1950…

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Enfants en guerre

Laura Hobson Faure, Manon Pignot, Antoine Rivière sous la dir., Enfants en guerre. « Sans famille » dans les conflits du XXe siècle, Paris, CNRS Editions, 2023.

Tout au long du XXe siècle, les enfants ont été victimes des guerres et des génocides. Perdus lors d’une évacuation ou de déplacements forcés, restés seuls après la mort de leurs parents, arrachés à leurs proches dans le processus génocidaire, beaucoup ont vécu la séparation, brutale et souvent définitive, d’avec leur famille.

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Les prisonniers de guerre français en 40

 Fabien Théofilakis (dir.), Les prisonniers de guerre français en 40, Fayard, septembre 2022.

À l’été 1940, des millions de Français se mettent à écrire, à leurs maires, sous-préfets et préfets, mais aussi à des organismes internationaux et jusqu’au pape, pour savoir ce que sont devenus leur père, leur époux, leurs enfants. En six semaines à peine, entre le 13 mai et le 22 juin 1940, la défaite militaire se transforme en débâcle et la captivité concerne désormais presque deux millions de soldats détenus par les Allemands en territoire français. Captivité transitoire, première étape d’un emprisonnement long, parfois douloureux, dans le Reich, captivité fondatrice aussi et mémoire oubliée de la Seconde Guerre mondiale.

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