Journée d’études
Un demi-siècle de boulevard périphérique 1973-2023
Mardi 17 octobre 2023, 9h–18h30
École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Belleville
Salle du Conseil
60 Boulevard de la Villette
75019 Paris
Journée d’études
Mardi 17 octobre 2023, 9h–18h30
École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Belleville
Salle du Conseil
60 Boulevard de la Villette
75019 Paris
Maîtresse de conférences en histoire contemporaine
Contact : marion.henry[at]univ-paris1.fr
Mes travaux portent sur l’histoire des pratiques artistiques amateurs et des loisirs au sein des bassins miniers britanniques au XXe siècle. Ils se situent à l’intersection de :
Thèse de doctorat soutenue en décembre 2021 « Every village would have a band » : Building Community with Music. A Social and Cultural History of Brass Bands in British Coalfields, 1947-1984 » sous la direction de Paul-André Rosental et d’Arthur McIvor.
Mon travail de thèse utilise l’objet des brass bands, ou fanfares, affiliées à l’industrie minière britannique, pour analyser les effets conjoints des transformations de la culture de masse et du processus de désindustrialisation sur les mondes ouvriers en Grande Bretagne entre 1947 et 1984.
Combinant des sources de nature variée et intégrant notamment une enquête orale, cette étude est menée à la fois dans une perspective d’histoire culturelle et d’histoire sociale. D’une part, cette thèse réinvestit les questions formulées par les cultural studies surs les transformations et la marginalisation des cultures ouvrières dans la seconde moitié du XXe siècle. D’autre part, ce travail s’appuie sur les renouvellements des travaux d’histoire sociale sur les mondes ouvriers.
Cette thèse formule l’hypothèse générale qu’entre 1947 et 1984, bien que les brass bands miniers soient de plus en plus marginalisés au sein des cultures populaires et fortement affectés par le processus de désindustrialisation, ils demeurent des acteurs culturels et politiques centraux des bassins miniers et participent à reconstruire symboliquement les communautés minières.
Mes recherches actuelles se concentrent sur l’histoire de la féminisation des pratiques créatives et récréatives au sein des bassins miniers britanniques entre les années 1920 et les années 1980. Outre la féminisation des activités, il s’agit également de s’interroger sur l’inscription spatiale de la division genrée des pratiques de loisirs au sein des bassins miniers, en s’intéressant notamment aux miners welfare clubs, qui focalisent les activités socio-culturelles dans ces territoires.
Membre du projet « Deindustrialization and the Politics of our Time » (DéPOT) (2020-2027). Projet de partenariat du Conseil de Recherches en Sciences Humaines du Canada (CRSH) » coordonné par Steven High, Concordia University.
« “Coaldust Ballads”: Dust in British coalmining songs » pour le projet de recherche ERC « SILICOSIS – de la silicose aux maladies respiratoires chroniques : une approche par l’histoire épidémiologiques en France, en Europe et en Afrique Australe, de 1900 à nos jours », septembre 2013. En ligne : https://www.sciencespo.fr/silicosis/content/silicosis-popular-culture.html
« The feminization of brass bands in British mining communities », Deindustrialization and the Politics of our Time podcast, février 2022. En ligne :
Emmanuel Bellanger dans Le Monde, le 14 août 2023.
Dans cette commune du Val-de-Marne dirigée par un maire communiste depuis 1965, les colonies de vacances ont marqué plusieurs générations de jeunes. La municipalité tente de maintenir cet héritage malgré les difficultés financières.
Le groupe de travail organise une rencontre le vendredi 15 septembre 2023 au Musée de la Résistance en Bretagne, St-Marcel (Morbihan).
Voir le programme ici.
La campagne de candidature pour le Prix Mnémosyne 2023 est ouverte.
Décerné au début de chaque année, le Prix Mnémosyne créé par l’Association pour le développement de l’Histoire des femmes et du genre couronne un mémoire de Master 2 de langue française d’un.e étudiant.e dont les travaux portent sur l’histoire des femmes et du genre en France ou à l’étranger.
Pour concourir cette année, le mémoire doit avoir été soutenu dans une université française entre le 15 juillet 2022 et le 15 juillet 2023.
Les résumés de tous les mémoires présentés au prix sont publiés en ligne dans la revue Genre & Histoire.
Les modalités de candidature (La date limite des candidatures est le 30 septembre 2023 , les modalités sont présentées ici.
Les candidatures au prix Jean Maitron d’Histoire Sociale 2023 sont ouvertes jusqu’au 30 septembre, 9h. Les mémoires sont à m’envoyer à l’adresse camille.bourdiel@univ-paris1.fr en un seul fichier pdf. Le montant du prix est de 1500€.
Il est décerné chaque année, à la mi-novembre. Il couronne le mémoire de master d’un.e étudiant.e en sciences humaines et sociales dont les travaux prolongent l’œuvre de Jean Maitron1, décédé en 1987 : mouvement social, mouvement ouvrier, syndicalisme, etc., du XIXe au XXIe siècles, France et étranger.
Le mémoire doit avoir été soutenu dans une université française au cours des deux dernières années universitaires.
Télécharger l’affiche ici.
L’historique des précédentes éditions du Prix peut être consulté à cette adresse.
Événement grand public organisé le 6 juillet par Laura Hobson-Faure et les étudiants du M1/M2 de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en partenariat avec l’Université de Amsterdam, L’Ambassade de France, l’Institut français des Pays Bas, le Musée Juif d’Amsterdam et le Jeeds Cultureel Kwartier : La vie qui est en elles. An Art an Memory Day. Rencontre autour de Hélène Berr, Charlotte Salomon et Hetty Hillesum.