Les voyages du Général de Gaulle en URSS (1966), Pologne (1967) et Roumanie (1968), l’illustration d’une politique française d’ouverture

LABOUREAU Raphaël, Les voyages du Général de Gaulle en URSS (1966), Pologne (1967) et Roumanie (1968), l’illustration d’une politique française d’ouverture, Maîtrise [Pascal Ory], Univ. Paris 1 CRHMSS, 1999, 229 p.

Les voyages du général de Gaulle en URSS, Pologne et Roumanie à la fin des années 1960 s’inscrivent dans une période d’apogée du rapprochement de la France gaullienne avec l’Est.

Dans le premier chapitre sont étudiées les relations de la France avec les pays visités de 1958 à 1966 ou comment, dans un contexte de guerre froide, une politique d’ouverture a été élaborée, puis, une normalisation rapide des rapports effectuée. Le deuxième chapitre est consacré aux rapports de Charles de Gaulle avec l’Union soviétique, la Pologne et la Roumanie, et à ses buts. Sont étudiées l’image du général de Gaulle dans ces pays et sa volonté de lutter contre les blocs pour la paix et l’indépendance nationale de tous, à commencer par celle de la France. Dans le troisième chapitre est étudiée l’organisation des voyages – ou les préparations technique et intellectuelle, pointilleuses, de la France en représentation. Les rencontres entre les deux pouvoirs et avec les peuples visités sont étudiées dans le quatrième chapitre. On y voit la rencontre de dirigeants, de pays, mais aussi de blocs, et l’accueil fait au général de Gaulle par les populations. Le cinquième chapitre est consacré aux discours officiels de Charles de Gaulle et à leur expression des liens de la France avec le pays visité et des buts gaulliens. Dans le sixième chapitre sont étudiés les entretiens et les textes et accords signés pendant les visites, avec l’examen des trois grands sujets de discussion : les relations bilatérales, la détente internationale et l’obsession allemande. Le dernier chapitre est consacré à l’étude des résultats des voyages, au lendemain des visites, puis à moyen terme aux limites à la poli­tique d’ouverture gaullienne malgré des résultats positifs.