Inventaire du fonds du CCE et du Groupe Néogravure

LES ARCHIVES DU COMITE CENTRAL D’ENTREPRISE DE LA NEOGRAVURE

par Robert CODINEAU

A PRESENTATION

Les archives du Comité central d’entreprise (CCE) et du Comité des délégués du groupe Néogravure ont été confiées au CRHMSS en 1980. Dès la fin de l’année 1978, le CCE avait décidé de léguer ce « pan d’histoire collective ». Bernard Boller, le secrétaire du CCE, contacta Madeleine Rebérioux ; cette dernière le mit en rapport avec le CRHMSS tout prêt à accueillir les archives et à participer à une expérience nouvelle : la récupération, la sauvegarde des archives des Comités d’entreprise. Ces archives ne purent cependant pas être immédiatement recueillies : les ouvriers de la Néogravure, et surtout ceux de l’Imprimerie Blomet, très actifs, devaient faire face à d’autres problèmes et en particulier à celui de l’emploi. Un an plus tard, après diverses péripéties -dont la tentative avortée d’une imprimerie autogérée – on put repenser aux archives. C’est ainsi que sept gros cartons remplis d’archives se retrouvèrent dans les caves du Centre, rue Malher.

Ce fonds d’archives est incomplet. On dispose des archives du groupe Néogravure, dont l’usine mère était à Issy-les-Moulineaux ; au fur et à mesure des fusions et absorptions, on a des informations sur les CE des autres imprimeries, mais en ordre très fragmentaire. D’autre part, ce qui fut naguère la Néogravure continue à fonctionner à Corbeil et possède des archives. Cependant, les archives dont dispose le CRHMSS restent intéressantes en de multiples points. Intéressantes parce qu’on y retrouve la majeure partie des documents habituels d’un CE, ce qui permet d’en étudier le fonctionnement ; intéressantes aussi parce que certains documents remontent à 1946 ; intéressantes encore parce qu’on y trouve la grille complète des salaires des différentes catégories des ouvriers du Livre depuis 1952 ; intéressantes surtout parce qu’elles contiennent la correspondance presque quotidienne du CCE pendant la crise de la Néogravure (1974-1978). On trouve des documents qui surprennent par leur caractère banal pendant cette période de crise : ainsi les réservations dans les centres de vacances ; on trouve en revanche des documents qui révèlent l’importance de la crise : ainsi les différentes lettres adressées aux personnalités politiques ; ainsi le recours aux experts Management Support Service pour démontrer la possibilité d’une sauvegarde de la Néogravure. En somme, on lit en direct la vie et la mort du CCE de la Néogravure.

Mais qu’est-ce que la Néogravure ? Quels sont le rôle, la fonction,la composition de son CCE ?
Signalons tout d’abord les multiples facettes du mot « Néogravure » :il a d’abord servi à évoquer une unité (le siège) et un groupe. Puis le groupe ; puis après 1974 ce groupe devient SDF (Société de Développement financier), alors que Néogravure représente les établissements parisiens.

La Néogravure, dans les années 1970-1980, est une imprimerie polygraphique : on y utilise aussi bien le procédé d’héliogravure que celui d’offset. Imprimerie de labeur, elle n’imprime pas de presse quotidienne, et malgré un secteur fiduciaire « spécialité maison », elle produit surtout des périodiques. Citons pour mémoire : Elle, Marie-Claire, Paris-Match, Lui, Play Boy, Le Chasseur français, le catalogue de la Redoute… Elle est à l’époque la première imprimerie française, la troisième européenne et possède le matériel d’héliogravure le plus moderne d’Europe. Ses unités sont multiples : des établissements parisiens à Corbeil (ex-Crété), Issy (puis Blomet), de l’Opéra, à Saint Ouen (Imprimerie Chaix) ; des filiales provinciales : la Néa à Lille, Braun à Mulhouse, Oberthur à Rennes, le « Renault de l’Imprimerie », comme on l’a surnommé.

En ce qui concerne son histoire, signalons que, dès 1970, l’imprimerie qui donnera naissance à la Néogravure imprime le Moniteur Officiel. Le reste consiste en une succession d’absorptions et de fusions, jusqu’à l’éclatement final : 1929, Desfossé absorbe Néogravure, déjà spécialisé dans les périodiques ; 1954, Desfossé-Néogravure prend le contrôle de la Société nationale d’Edition artistique à Lille. 1957, prise de contrôle des Etablissements Braun à Mulhouse. 1965, fusion avec l’Imprimerie Chaix-Desfossé-Néogravure. 1970, absorption d’Oberthur à Rennes. 1973, fusion entre Chaix, Desfossé, Néogravure et l’Imprimerie Crété à Corbeil-Essonnes. 1974 NCCD (Néogravure-Crété-Chaix-Desfossé) couvert de dettes, dépose son bilan ; la réaction des ouvriers est immédiate on assiste à trois semaines d’occupation d’usine. Finalement, patronat et syndicats s’entendent sur un plan de redressement. La Néogravure renait de ses cendres sous le nom de SDF (Société de Développement financier), mais désormais, Oberthur et Chaix sont indépendantes. De 1974 à 1978, les plans de redressement -plans de démantèlement selon les syndicats – vont pulluler, mais l’imprimerie va, elle, au travers d’une restructuration impitoyable pour l’unité d’Issy, devenue unité Blomet, et pour les emplois, se vider de ses appendices « gérants ». En effet, en admettant qu’Oberthur et Chaix fassent encore partie du groupe, les effectifs sont passé de 6073 au 1er janvier 1974 à 4030 au 1er janvier 1978. Sur le plan parisien, la coupe est encore plus sombre : de 5050 à 2000. Quant à Issy !! De 1320 personnes à 109. En 1979, après avoir décrété l’imprimerie Blomet comme une filiale et non plus comme une composante, la Société redépose son bilan. A l’heure actuelle, l’unité de Corbeil, baptisée Hélio-Corbeil, est ce qu’il reste de la Néogravure et continue de se vider de ses effectifs.

Sur le problème des rapports de la Néogravure avec le monde financier, notons que, déjà en 1973, Paribas détient 9% du capital du groupe, ce qui lui permet un contrôle financier. Paribas contrôlant aussi des papeteries et des maisons d’édition (Hachette,.Fayard, Stock…), on peut supposer que la Néogravure est impliquée dans un système de division du travail assez poussé. En décembre 1976, la prise de contrôle de Paribas s’est renforcée ; géographie du capital de SDF : Hachette, 59,32% ; Paribas, 15.38% ; Bechin-Say, 22%. En 1977 ;, le rôle de SDF dans le monde de l’imprimerie est bien tracé. Hachette contrôle quatre imprimeries : Iota aura la composition informatique ; Brodart et Taupin sera l’imprimerie d’offset ; SDF celle de l’héliogravure – la section offset de Corbeil est peu à peu supprimée – et AGN s’occupera de la brochure. En avril
le directeur industriel de la Néogravure confiait à l’Imprimerie Nouvelle : « I1 vaut mieux une maison qui veille sur son produit de bout en bout. » Grandeur et décadence…

Le CEE de la Néogravure.
Depuis l’ordonnance sur les Comités d’entreprises (22 février 1945), le groupe Néogravure a toujours eu un Comité central d’entreprise. En effet, Néogravure a toujours été composé de plusieurs unités : d’abord l’unité d’Issy, celle de la rue Fondary (Paris 15e) et celle de SaintFons (banlieue de Lyon) ; « Saint-Fons » disparaîtra en 1960, « Fondary » quelques années plus tard mais finalement, au fil des fusions et absorptions, on retrouve toujours la nécessité d’un Comité central d’entreprise. Soulignons que dès les années 1970, les ouvriers veulent un Comité central de groupe (réunion avec les filiales), ce qui permettrait un meilleur regard sur la gestion économique d’ensemble.
Dans les dernières années, le CCE était composé du président -un représentant de la direction et le plus souvent le P.-D.G. lui-même- , de délégués de Corbeil, d’Issy (Blomet) et du siège, qui avaient voix délibératives, de délégués de filiales (Néa et Braun) et des représentants syndicaux (CGT, CFDT, F0, CNCML) qui n’avaient que voix consultatives. Notons que l’appartenance syndicale des élus change suivant les établissements : à Issy et Saint-Ouen, les élus sont tous membres de la CGT ; en revanche, malgré la puissance de la CGT et de la Fédération du Livre dans les industries de l’imprimerie, on trouve à Corbeil une présence importante de syndicalistes CFDT(en 1977 : CGT, 65% ; CFDT, 35%) ; à la Néa, on est plutôt FO (CGT .65% ; FO :20%). Cependant, même si certaines commissions du CCE ont pu être confiées à des cédétistes, le secrétariat de la Néogravure a toujours été composé uniquement de cégétistes. C’est donc en grande partie l’existence d’un Comité d’entreprise CGT que l’on peut suivre à travers l’étude du CCE de la Néogravure.

Il faut souligner le rôle prépondérant du CE d’Issy dans le CCE :la plupart des secrétaires sont venus de l’Imprimerie d’Issy. Pendant longtemps l’unité d’Issy a été la plus importante du groupe néogravure. C’est à Issy que se trouvent le siège et la bibliothèque du CCE jusqu’en juillet 1975, date à laquelle il sera transféré à Blomet, dont l’effectif est supérieur depuis 1973. Un CE de Corbeil qui même alors ne sera pas toujours le plus actif, car il n’a pas une grande tradition de lutte : les premiers délégués du personnel de Corbeil furent élus en 1968. Auparavant, le patron demandait à un syndicaliste CGT de lui fournir une liste. Ceci dit, si le CE d’Issy semble plus actif, c’est peut-être aussi en grande partie parce que les archives dont nous disposons sont les archives d’un CCE qui avait Issy pour siège. Des archives où tout est vu d’Issy : ainsi les absorptions et les fusions. On ne dispose par exemple d’aucune archive:sur le Corbeil ante -Néogravure. Et lorsque la direction de la Néogravure se sépare de l’unité de Blomet en en faisant d’abord une filiale, puis en déposant son bilan, on a presque l’impression, au travers des archives, que, plus que la fin de Blomet, c’est la fin de la Néogravure. Or, celle-ci continue de tourner à Corbeil.
Un Comité d’entreprise a des fonctions économiques et sociales. En effet, selon l’article C 432 du Code du Travail, un CE a droit de regard sur la gestion économique de son entreprise, est informé sur tout problème d’effectifs et a à sa charge les activités sociales en faveur du personnel (vacances, action culturelle, médecine du travail, etc.).

Le CCE de la Néogravure s’est remarquablement acquitté de ces tâches du point de vue économique, un expert-comptable du Cabinet Pirolli lui fournissait chaque année l’étude de la marche de l’entreprise. De plus, l’appel à la Société Management Support Service (NSS), société d’experts économiques, pour proposer contre la direction un plan de sauvegarde de la Néogravure et l’essai de constitution d’un Comité central de groupe pour pouvoir saisir les problèmes économiques de la Néogravure dans leur ensemble, témoignent d’un esprit d’initiative poussé.
Du point de vue social, le CCE a fait ce qu’il devait faire. Son enveloppe budgétaire (2,70% de la masse salariale de subvention patronale, plus quelques dons : 1970, dépenses totales :1.318.522,45 NF ; 1974 2.392.682,68 NF ; 1977 :2.135.193,93 NF) se divise en quatre gros secteurs : mutuelle, restaurant, vacances, loisirs et culture. Le CCE a toujours proposé des vacances au personnel et régulièrement augmenté les volumes des différentes bibliothèques. Ceci dit, il semble qu’il y ait un décalage entre l’ardeur consacrée aux problèmes économiques et aux problèmes d’emploi, et celle consacrée aux activités sociales.
Mon mémoire de maîtrise s’intitule : « L’activité culturelle du CCE de la Néogravure de 1945 à 1978 ». J’étudie cette activité culturelle à travers les archives, que j’ai classées, mais pas uniquement à travers elles. En effet, les documents liés aux activités culturelles sont finalement très rares dans le fonds d’archives déposé au CRHMSS : on n’y trouve même pas le catalogue de la bibliothèque (au hasard des entretiens, j’ai finalement retrouvé le catalogue d’Issy et de Corbeil). Il m’a donc fallu procéder à plusieurs interviews que j’ai voulu le plus diversifiés possible (membres du CCE, secrétaires de commission Loisirs et Culture dans différents CE, bibliothécaire, membres de la direction, responsables d’organismes culturels, etc.). J’ai essayé de voir, dans mon étude, s’il y a eu, de 1945 à 1978, une évolution dans le rapport de l’ouvrier à la culture : autrement dit, si la proximité matérielle de la culture (bibliothèque sur les lieux de travail, sortie au spectacle prise en charge, dans tous les sens du terme, par le CCE, etc.) a rendu cette dernière moins imposante ou si elle reste encore un monde que les ouvriers n’arrivent pas à reconnaître comme le leur. Je m’intéresse aussi au problème particulier du discours sur la culture : les ouvriers de la Néogravure sont des ouvriers du Livre et donc théoriquement, ils fabriquent les instruments de diffusion de la culture :cette dernière, c’est leur pain. Cependant, les ouvriers de la néogravure sont des ouvriers du Livre bien particuliers : ils impriment des périodiques dont on dénonce souvent l’aspect abrutissant. Le discours sur la culture va-t-il s’en ressentir ? Evitera-t-on de parler d’une littérature abrutissante ? Y aura-t-il un discours sur la culture plus « ouvrier du Livre » que « cégétiste », ou bien le contraire ? Et le discours lui-même… sera-t-il autre chose qu’un discours ? Les questions sont posées, les réponses pas toujours données. Les archives sont pauvres en documents culturels -et notamment en documents remontant aux années 1950, voire 1960 -mais cependant elles m’ont fait étudier un problème bien particulier : l’activité culturelle d’un CE qui, par ailleurs, doit lutter pour la sauvegarde des emplois, de tous les emplois ; il faut souligner ainsi l’importance que j’accorde à la période de crise de la Néogravure 1974-1978, période qui suit une époque où, après plusieurs années d’expérience, les élus commençaient à mieux maîtriser le problème culturel, mais aussi période où on utilisait d’abord son énergie pour la sauvegarde de l’emploi.

J’essaie donc d’étudier l’influence d’un Comité d’entreprise dans le rapport des ouvriers à la culture. Remplace-t-il l’Université, voire l’enseignement secondaire, que ne connaît pas la classe ouvrière ? Ses ambitions sont-elles autres que d’essayer de distraire l’ouvrier ? Et finalement, la préoccupation culturelle est-elle primordiale et peut-elle l’être ?

B INVENTAIRE

Dans le classement de ces documents d’archives, j’ai distingué sept séries différentes intitulées respectivement
Série I : Procès-verbaux des réunions de délégués du personnel et de réunions du CCE ou des CE
Série II : Vie de la Néogravure et de son CCE
Série III : Salaires, accords, retraite, effectifs, fusion
Série IV : Compte de gestion de la Néogravure, du CCE et des CE
Série V : Santé et restaurant
Série VI : Vacances
Série VII : Action culturelle.
Les cartons d’archives primitifs contenaient aussi plusieurs revues auxquelles le CCE était abonné, telles que : La Vie ouvrière, Le Peuple, L’Officiel des CE et services sociaux. Ces numéros de revues ont été ventilés, réintroduits dans les collections que possède le CRHMSS et ne figurent donc pas dans l’inventaire des archives du CCE de la Néogravure.

Lors du classement (rangement, numérotage, estampillage) de tous les documents confiés par le CCE de la Néogravure au CRHMSS, j’ai, parallèlement, dressé un inventaire, liste complète de ces documents et de leur cote actuelle. Dans cet inventaire, j’ai adopté l’ordre du classement et donc un ordre chronologique. Toutes les séries sont subdivisées en sous-séries : A, B, C, D, E…, elles-mêmes composées de plusieurs éléments. Par exemple, la série II comporte deux sous-séries : A, B, C, D, E, F, G, N. A comprenant les documents s’étalant de l’année 1952 à l’année 1967 ; B ceux des années 1968-1969 ; C ceux de l’année 1970. Cet inventaire figure dans les cartons d’archives. Celui présenté ici diffère légèrement : certaines séries étaient dépareillées, j’ai adopté un plan thématique à l’intérieur des séries.

Série 1 : Procès-verbaux des réunions des délégués du personnel, et de réunions du CCE ou des CE

Dans le cas de cette série, le travail de classement m’a été grandement facilité par la mise en archives préalable du Comité de délégués de la Néogravure. Je me suis contenté de reclasser certaines grandes séries dispersées.

I.A : les réunions du comité de délégués et du CCE de 1946 à 1965, plus les numéros du journal du CCE.
A01-010 : numéros du journal du CCE.
A01-03 : le Desfossé Néogravure (mars 1947-mai 1948)
A04-010 : Bulletin d’information du CCE des Imprimeries Desfossé de Néogravure n° 1 à 7 et 19 à 21 , mai 1954-1972.
Les autres numéros de ce Bulletin d’information, devenu RéalitéPerspective au n° 8, peuvent se consulter à la Bibliothèque nationale sous la cote Fol JO 10415.
Al-A3 : trois cahiers de P.V. de réunions du CCE du 30 janvier 1946 au 16 décembre 1956.
A5-A6 : règlement et fonctionnement intérieur du CCE en 1963. A7-A50 (excepté A21.22 :papiers sur le fonctionnement du CCE) : P.V. de réunions de délégués : mensuel, plus une plénière par année, 1963-1965.

I.B : 1966-1969
B1-B49 : procès-verbaux de réunions de délégués, janvier 1966-décembre 1969, plus les réunions plénières de 1966 et 1967 ; il manque les réunions des mois de mai 1968, janvier 1969 et novembre 1969.

I.C : 1970-1974
Cl-C55-C64-C69-C90-C94-C102-Cll2 mité de délégués 1970-1974. C56-C63 : 1972, réunions du CE.
C95-C101 : 1973, P.V. de réunions CE Issy.
C113-C127 : 1974, P.V. de réunions CE Issy et Corbeil.

I.D : 1976-1977
D1-D44 : 1975, liste de secrétariat du CCE. Règlements intérieurs,
PV de réunions
D22-D44 : 1976-1977, P.V. de réunions du CCE : 22-24-25-27-31-34-40
P.V. de réunions du secrétariat du CCE : 24-26-28-29.
P.V. de réunions du CE Blomet : 32-33-39-43.
P.V. de réunions du CE Corbeil : 23-35-37-38-44.
P.V. de réunions du Comité de coordination : 41

I.E : 1978-1979
E1-E20 : P.V. de réunions du CCE, du CE de Corbeil, du CE Blomet avec dossier : original, correction, etc.
E21 : 1979, réunions.
E22-23 : rapports sur la mise en place d’un CCE de groupe SDF.

Série II : Vie de la Néogravure et de son CCE

Le cas de cette série est celui qui m’a incité à ne pas toujours respecter scrupuleusement l’inventaire qui figure dans les cartons ; en effet, on retrouve dans cette série, et surtout à partir de 1974, la correspondance quotidienne du CCE. S’il est fort intéressant de voir le nombre de lettres qu’un CCE peut envoyer et recevoir en une journée, de constater une certaine diversité (lettre au Président du CCE, à un organisme de vacances, à un théâtre parisien, convocation pour une réunion…), on doit souligner une certaine unité : on retrouve finalement toujours les mêmes destinataires. La liste chronologique complète de cette correspondance -qui existe dans les cartons d’archives – peut masquer les moments forts. Aussi ai-je trouvé préférable de dresser un inventaire qui adopterait l’ordre thématique et qui, tout en restant substantiel, réduirait quand même certaines séries.

  • A : 1952-1966 (66 pièces)
  • Conventions collectivités : Al (1952). A2 (1953). A12 (1956-1960). A17-18-19 (1960-1963).
  • Statuts des délégués : A4 (1955). A6 (1956). A29 bis (1963). A40 (1964). A48 (1965).
  • Elections délégués du CE : A9 bis (1958). A14 (1960). A20 (1961). A29 (1963). A32 (1963, élections des délégués du personnel). A43 (1965). A54 (1966). A59 (1967).
  • Notes de la direction : A3 (1955). A5 (1956). A7 (1957). A9 (1958). A11 (1959) A13 (1960). A21 (1961). A26 (1962). A28 (1963). A39 (1964). A60 (1967).
  • Notes de service discipline générale : A8 (1957). A27 (1962). A33 (1963). A50 (1966).
  • Communiqués-circulaires-manifestes : A22, A24, A30, A31, A32, A47, A51, A55, A56, A57, A58, A66 (ces circulaires émanent soit du Syndicat du Livre, soit des membres du CE ou du comité des délégués).
  • Correspondance et divers : A16 : protocole d’accord. A23 : lettre de la Fédération du Livre. A37 : effectifs du Syndicat du Livre à la Néogravure. A44 : protocole d’accord pour élections. A53 : lettre à Robert Ballanger. A62 : dispositions à prendre en cas de licenciement. A63 : décision de suppression de cotisation à une mutuelle. A64 : tract CGT.

II.B : 1968-1969 (30 pièces)

Elections : B1, B15, 816.
Notes de la direction : B3, B20.
Comptes rendus de mandat : B4, B21.
Convention collective : B7 (1968). Syndicat du Livre : B6, B25, B27.
Dossier Mai 1968 : B9.
Tracts 1969 : B11. CFDT : 821. CGT : B31.
Cahier revendicatif : B17.
Conciliation : B29, B30.

II.C : 1970-1971 (127 pièces)

  • Communiqués au personnel, comptes rendus de mandat : C6, C10, C16, C17, C18, C23, C25, C33, C48, C54, C64, C66, C77, C103, C114, C125.
  • Correspondance avec la direction : C43, C47, C57, C61, C81, C82, C83, C96, C102, C107, C122, C124.
  • CGT : La CGT vous parle : C24, C40, C41, C58, C60, C68, C76.
  • Elections : C20, C35, C71, C78, C79, C80.
  • Syndicat du Livre : C32, C56 (à propos de la CFDT), C116 (tracts).
  • Problèmes syndicaux : C26 et C27 : lettres à camarade syndiqué et à camarade non syndiqué. C87 : éducation syndicale. C88 : délégués syndiqués. C112 : tract Union locale.
  • Lutte et solidarité : C2 : pétition. C3 et C4 : référendum. C14-22-37 : tracts en portugais. C77 : solidarité avec Nea Lille. C74 et C85 : cahiers revendicatifs. C97 : tracts sur l’Indochine. C100 tracts pour grève. C105 : pétitions contre tarif transport. C118 dossier Victor Michel.

Documents remarquables non catalogables : C2 : lettre de soutien en allemand. C11l-12 : documents salaire de base 1970. C13 : lettre à un député sur la catastrophe du Val d’Isère. C35-36 : réflexions sur cahier revendicatif CFDT. C94 et C113 : rapport avec filiales. C60 : anniversaire Libération de Paris. C89 : CFDT 1970. C95 : lettre à Guy Ducoloné (député). C108 : lettre à inspecteur du travail. C111 : lettre au secrétariat Jeunesse et Sports. C123 : CFDT 1971.

II.D : 1972-1973 (38 pièces)
On y retrouve toujours les mêmes thèmes : communiqués, correspondance avec la direction, tracts.
Remarquons particulièrement : D9 et D16 : CCT Info 1972. D21 :CFDT 1972. D31 : tracts et motions CGT. D36 : La CGT vous parle (9 numéros). D37 CFDT 1973. D33 : évolutions effectifs syndicat. D35 : notes Blanqui (maison du Syndicat du Livre). D25-26 : conciliations et Union locale 1972. D34 : dossier sur congé syndical.

II.E : 1974-1975 (756 pièces)
Période de crise pour la Néogravure (trois semaines d’occupation d’usine en novembre 1974). La correspondance s’accroît ; de plus, à partir de 1974, le CRHMSS dispose vraisemblablement de la quasi-totalité de la correspondance.
Signalons tout d’abord la correspondance fournie avec les organismes de vacances : Tourisme et Travail, V.P.E., L.U.J., J.V.L., Ligue de l’Enseignement, UFOVAL, Ailleurs (Ex. E44, E45, E46).

  • Les nombreuses lettres à la direction des Impôts et aux caisses d’assurance. Ex. E70.
  • Les lettres aux billeteries des théâtres parisiens.
  • Les lettres aux directeurs de colonies de vacances.
  • Les convocations à des réunions et à des vins d’honneur E40 E48, E51…).

Ces exemples donnés, nous n’évoquerons plus ce genre de correspondance qui garde toujours le même schéma, excepté en octobre 1974 (Ex. E238, E243, E246) où le CCE décommande des réservations, ne recevant plus la subvention patronale.
Evoquons maintenant les principales rubriques

1974

  • Elections et contentieux électoral : E1-E18, E23, E28.
  • Lettres au personnel de la direction
    à M. Petron (directeur du personnel) : E21, E25, E26, E27, E76, E78, E85, E126, E199.
    à M. Wert (directeur d’Issy) : E176, E186, E199.
    à M. Rossignol (directeur des relations sociales) : E55, E56, E159.
  • Correspondance avec personnalités politiques
    au président de la République : E181.
    à Guy Ducoloné (député) : E266, E268.
    au maire de Montrouge : E269 ; au maire d’Issy : E285.
    au préfet de Police pour obtenir l’autorisation d’une manifestation : E265.
  • Documents remarquables
    Intervention à l’assemblée Hélio : E24. Au tribunal d’instance E36. Attestation de vente faite par le CCE : E90. Accords entre CE sur centre vacances : E95. Annonce de fin des cours de langue française pour immigrés : E114. A Office public HLM : E124. Exemplaire d’intervention à Assemblée générale : E184. Mémoire sur situation de Néogravure en septembre 1974 :E200. Lettre à Mutuelle de la presse : E231. Au président du tribunal de Commerce de Paris : E232. Annonce d’un transfert d’établissement : E238. A Inspecteur du travail : E227. Compte rendu de la Xe Chambre : E255. Tracts CFDT 1975 : E302.

1975

  • Lettres à la direction : ici encore, M. Petron est l’un des principaux destinataires, mais on remarque un nouveau personnage,M.Jeanson, président du SDF (Société de Développement financier, société dont l’un des éléments est la Néogravure) et du CCE : il reçoit 14 lettres (E232, 417, 513, 524, 627, 629, 634, 635…). M. Petron en reçoit 15. On note aussi une lettre de la Néogravure à M. Serge Dufeu, membre du personnel, avec réponse du CCE (E.683).
  • Correspondance avec Syndicat du Livre : E390, E412, E461. Patronage du Livre : E465, E477, E545, E592, E621, E623. Résolutions de Fédération du Livre : E713.
  • Correspondance avec d’autres CE : E347, E424, E426, E430, 4468, E510, E537, E612.
  • Information : communiqués au personnel :E521, E597, E660, E708, E718.
    Comptes rendus de réunions du CE : E368, E376, E508. Intervention à meeting : E701.
    Discours de Bernard Poller, secrétaire du CCE à Arbre de Noël : E744.
  • Correspondance avec personnalités politiques : E312 avec Duhamel (Europe1). E388 au Peuple. E444 à l’Humanité. E618 à la Vie ouvrière. E491 à la rédaction de Télé 7 jours. E512 et E514 à des personnes du ministère de l’Industrie. E522, E561 et E593 au maire d’Issy. E611 et E631 à Guy Ducoloné (député) et réponse.
  • Documents remarquables :
    E310-311 :à Fédération régionale des Maisons de Jeunes et de la Culture.
    E319 : aux syndicats de Néogravure.
    E377 : aux responsables CGT à Imprimerie Chauffour.
    E563 : lettre à un camarade qui a soutenu lutte de Néogravure et à qui on propose une place.
    E614 : convention.
    E624 : lettre ouverte aux directeurs des parutions imprimés à Néogravure.
    E646 : syndics de Néogravure au secrétaire du CCE.
    E669 : liste des livres pour vente de fin d’année.
    E683 : intervention au Comité général de l’Union départementale.
    E733 : à M. Georgel, ASSEDIC des Hauts-de-Seine.
    E739 : liste des travaux imprimés à l’étranger.
    E746-750 : résolutions.
    E752 : une politique industrielle pour l’industrie française :diagnostics et propositions.
    E756 : organigramme de la Néogravure.
    E757 : dossier élections 1975.

II-F : 1976-1977 (456 pièces)

Correspondance avec la direction : on écrit surtout à M. Jeanson (15 lettres) et Petron (15 lettres dont 2, F133 et F229, avec accusé de réception). Il y a aussi deux lettres de la Néogravure au secrétaire du CCE (F186 et F190) et une lettre du secrétaire à l’ex-président de la Néogravure, lettre accompagnée d’un extrait de P.V. de réunion ;Fl85).
On notera aussi le fait que dans le même jour, une série de lettres de même contenu sont envoyées par les différents CE à M. Petron, à M. Cayeux (Inspecteur du Travail) et au préfet des Hauts-de-Seine. Ces lettres datent du 12 mai 1976 : F147-Fl68.
Correspondance avec des personnalités politiques :cette année 1976, la série est très fournie.
On y trouve des lettres à des maires, à des conseils généraux : F7, F22, F45, F53. F71, F72, F73, F75, F94, F98, F129, F183, F223.
On y trouve aussi des lettre aux représentants locaux de la gauche :PC, PS, radicaux de gauche : F55, F66, F67, F68, F70, F77 , F78, F79, F80.
Il faut remarquer que le 18 mars 1976, le CCE a écrit aux maires de Houilles, Bois-Colombes, Brétigny, Saint-Germain-les-Corbeils etant responsables locaux de Houilles du PS, PC, radicaux de gauche, Union locale CGT. On y trouve enfin des lettres à des personnalités politiques aussi différentes que le préfet des Hauts-de-Seine (F273), M. Boissonat, directeur de l’Expansion (F27), M. Mascarello, secrétaire de la CGT (F272).

Informations
Communiqués au personnel : F3, F9, F30, F34, F47, F48, F114, F125.
P.V. de réunions, interventions à assemblées du labeur : F16, F53, F89, F145,
Résolutions : F50, F146, F226, F286.

Lettres aux responsables syndicaux :
Responsables CGT : F106
Responsables CFDT, FO, CNCML, le même jour : F117-F119, F179-F180, F220, F224, F225.
Au syndicat du livre : F61, F146, F200, F262, F263.
Aux inspecteurs du travail : F188, F189, F196, F197, F221, F169

  • Documents remarquables
    F383 : réception des travailleurs de Limoges F41 : lettre à Vie des collectivités ouvrières
    F76 et F80-F85 : Le 22 mars 1976, lettres aux secrétaires du Comité interentreprises : UPER, Marie-Claire, Télé 7 Jours ; des CE de Marie-Claire Album, Télé 7 Jours, Paris-Match, Elle.
    F95 : invitation à buffet campagnard de lutte.
    F110 : au secrétaire CE Chaix à Hélio-Cachan.
    F124 : petition solidarité Chauffour.
    F170 : extraits de correspondance de presse.
    F172 : jugement de la Xe Chambre.
    F235 : information à propos de la parution de Télé 7 Jours.
    F238 : au CE de Télé-Liberté.
    F240 : réflexions sur répartition des subventions aux CE.
    F243 : tract contre Plan Jeanson.
    F296 : Exemplaire type de lettre de retraite
    F299 : presse, livres, infos : les libertés menacées.
    F300 : liste des abonnements aux revues 1976.
    F301 : comité dé délégués 1976.
    F302 : 1975-1976-1977, les moyens financiers de Néogravure.

1977

  • Correspondance avec la direction : Jeanson ne reçoit qu’une lettre ; Petron en reçoit 13 ; Mestrie (nouveau président de la Néogravure) en reçoit 9.
  • Correspondance avec personnalités politiques : en deux jours (21 et 22 juin 1977), le CEE écrit à Jacques Chirac (maire de Paris), Guy Ducoloné (député des Hauts-de-Seine), Nicole de Hauteclocque (député du 15e arrondissement de Paris) et Henri Fizsbin (député de Paris).
    On note aussi : F439 : télégramme au préfet des Hauts-de-Seine et au Premier ministre. F445 : au président de l’Union parisienne des Syndicats patronaux de l’Imprimerie.
  • Lutte solidarité : sur les problèmes de Chaix et de Néogravure :F313, F323, F409, F446, F454, F455.
  • Fédération du Livre et syndiqués
    Fédération du livre . F340, F349 F399 F390 F.432, F 446. Aux représentants FO, CFDT, CNCML : F342, F343, F344.
    A Flessinger, maison des syndicats : F417,

Divers remarquables
F310, F312 : aux secrétaires des CE Nea et Oberthur. F355 : à M. Bove, Mutuelle de la Presse.
F416 : au comte et à la comtesse de Sade (pour un hébergement). F453 : proposition des élus du CE Blomet +représentants syndicaux CGT, CNCML.
F450, F451, F452, F456 : papiers sur affaires portées en justice concernant l’établissement du siège social et de Corbeil.

II.G : 1978

  • Correspondance avec la direction : Jeanson, président de SDF, 7 lettres. Petron, 4 lettres. Mme Brieu, responsable de l’établissement Blomet, 7 lettres.
  • Correspondance avec personnalités politiques et journaux.
    Les 29 et 30 mai 1978, lettres de même contenu à Fizsbin, conseiller municipal de Paris ; Hauteclocque,député de Paris : Kasperait, député de Paris ; Chirac, maire de Paris ; aux directeurs des Echos, de l’Expansion, du Monde, des Echos, Presse et Prêt, de la Vie ouvrière, de l’Humanité : G57, G65. G102-114 : Réponse de la Ville de Paris et de Kaspereit au secrétaire du CCE.
  • Management Support Service (MSS)
    Correspondance : G12, G18, G23, G32, G37, G80, G81, G86, G107. Dossier D164-G203.
  • Fédération et Syndicat du Livre : G25, G121, G131, G134.
  • Communiqués. Extraits de P.V. Information : G9, G14, G15, G17, G22, G24, G38, G46, G48, G54, G85, G106, G126, 0128, G138, G145.
  • Divers remarquables
    G62 : commémoration catastrophe Val-d’Isère.
    G49-G50 : à attaché culturel de Cuba.
    G52 : protocole d’accord.
    G67 : au secrétaire du syndicat SVFIP. G70 : à la Mutuelle de la Presse.
    G91 : télégramme au Président des maîtres imprimeurs.
    G100 : protocole finance 1978.
    G115-G115 : tract PC-PS.

II.H : non datés (7 pièces)
H1 : protocole d’accord entre ICDN et filiales.
H2 : article sur disparition de l’usine d’Issy.
H3 : convention des syndicats pour constitution d’un Comité central de groupe.
H4 : protocole.
H5 : feuille volante.
H6 : élections.
H7 : dossier incomplet.

Série III : Salaires, accords, retraite, effectifs, fusion.

Cette série, dans sa majeure partie, a déjà été classée par le Comité de délégués. Elle concerne les différents accords obtenus à propos des salaires, des congés, des problèmes de retraites, par le Comité des délégués.

III.A : 1955-1968 (69 pièces) (dossiers)

III.B : 1969-1971 (57 pièces) (dossiers)

III.C : 1972 : 19 dossiers, dont un volumineux dossier C14 portant sur la fusion avec Crété. Accompagnant logiquement ce dossier, le dossier C15, dossier réduction d’effectifs.

III.D : 1973-1978 : 33 dossiers sur salaires, accords, etc., dont un dossier sur la fusion avec Crété,

D34-D64 : documents de 1973 à 1978 sur les problèmes de salaires avec, comme documents remarquables : D48 : constat de discussion. D49 : plan de redressement de Néogravure. D53 : inventaire des places proposées pour licenciés de Victor Michel. D69 : protocole d’accord.

E61-E72 : dossiers sur filiales : El : Braun. E2-E3 : Cino del Duca. E4-E15 : Nea Lille. E16-E23 : Saint-Ouen (23 pièces).

Série IV : Compte de gestion de la Néogravure, du CCE et des CE.

IV.A : 1970-1974 : rapports de l’expert-comptable sur exercices de Néogravure et du CCE.

IV.B : 1975 : Rapports de l’expert-comptable sur exercice 1975 de Néogravure, du CCE 44. Documents divers concernant budget.

IV.C : 1976 : Divers. Rapports Pirolli sur exercice 1976 de Néogravure 15. Rapport Pirolli sur gestion du CCE et CE 1976, 16.

IV.C : Budget 1977-1978 (32 pièces).
77 : Divers sur budget. Rapport Pirolli sur exercice Néogravure 1977.
1977 : 17 et 15. Rapport Pirolli sur gestion du CCE et du CE 1977 :16. Compte de Corbeil 10.
78 : Divers. Prévisions budget 1978 : 30, 31.

Série V : Santé et Restaurant

A. CHS : Rapports médicaux sur entreprise : 17 pièces et années 1968 à 1972, 1977-1978.

B. Service médical. Médecine du travail. Sécurité sociale. Garantie de salaire.
Bl-83 : Service médical, 1967-1968, non daté. B4-623 : médecine du travail.
B25-030 : garantie de salaire, 1967-1974.
B31-B34 : Sécurité sociale (dossiers 1959-1967-1968).
Nota : dans les dossiers Médecine du travail on peut souligner les documents B12, B13, 866 et B20, B21, 822, qui sont des problèmes de médecins du travail imposés par la direction et des problèmes de mise sous séquestre (1977) de dossiers médicaux.

C. Mutuelle : dossier (50 pièces) (de 1959 à 1978, mais surtout 19741978). A signaler
C13 : assemblée extraordinaire (9 juillet 1976).de la Mutuelle.
C14 : livre comptabilité Mutuelle.
C23 : conférence sur Mutuelle.
C25 : lettre du secrétaire du CE au président vailleurs.
C26 : AG du 9 juin 1977, intervention.
C35 : 1977, comparaison Mutuelle des travailleurs et Mutuelle du livre
C40 : rapport sur activité Mutuelle.

D : Restaurant (30 pièces) 1961-1978. Beaucoup de rapports de la commission Restaurant et D1 : protocole d’accord pour le personnel de cantine du CEMGI.

Série VI : Vacances

A. Année 1950 (?)-1975 : 190 documents. Nais seul A évoque 1950 – 1975. Ensuite, on part de l’année 1972 avec des
Rapports de la commission vacances : A2, A4, A5, A6, A7, A8, A14, A18, A20, A23, A26, A28, A29, A30, A31, A38, A41, A42, A55, A56.

Année 1975
Programme vacances : 62-63 : Vacances hiver 1975. 64 : février Mardi Gras 1975. 67-68-69 : vacances été 1975.

Commission vacances. Comptes rendus de délégations : A65, A66, A82, A85, A120, A71, A72, A77.
Reçus vacances : 59-60. Retenues sur salaires : 86-118.
61 : convention Del Duca et Néogravure pour vacances.
85 : participation avec le CE SNIAS. 126-176 : avec le CE RNUR
84 : rapport de trésorerie.

B. 1976 : 1-232
Dossier vacances 1976 été : 98-186
Dossier vacances familiales été 1976 : 188-196
Dossier vacances Noël 1976 : 197-214 <>Dossier vacances familiales hiver 1976 : 215-225 <>Dossier Noël 1976 : listes de jouets 226-290
Divers (commissions vacances, comptes rendus de délégations, correspondance avec organismes de vacances, étude de disponibilités des classes de neige (1976) : 1-97.

C.1977 (308 pièces)
Divers : 1-30 (programmes, commission vacances, etc)
Retenues sur salaires : 31-48
Dossier vacances Mardi gras 49-78
Dossier vacances Pâques : 79-111
Dossier vacances été : 112-164
Dossier vacances familiales été : 165-173
Dossier fête de Noël jouets : 174-219
Dossier sortie fête de Noël : 220-255 (255 : Dossier R.Baudet, animateur culturel).
Dossier vacances Noël : 256-276
Dossier vacances Noël familial : 277-308

D-1978 (132 pièces)
Divers : 1-35. Documents habituels, excepté D11 et D12 : Expo dessins d’enfants sur vacances.
Retenues salaires : 16-33
Vacances Mardi gras : 35-54
Vacances Pâques : 55-70
Vacances enfants : 71-117
Vacances familiales : 118-132

Série VII : Action culturelle

A. 57 pièces. Affiches de décembre 1972 à septembre 1974 annonçant les différents spectacles que propose le CEE (ou les CE).

B. Papiers divers sur problèmes culturels : 165 pièces (1973-1977).
1 – 111 : commandes au CDLP (devenu GELC) 1973-1977
113 – 163 : divers, dont beaucoup de lettres à TEC (Travail et Culture) et d’abonnements à des billeteries. Quelques documents plus particuliers : 113-2 : document sur un cours pour immigrés. 137 : fascicule des élus CGT sur programme culturel de 1975. 140 : commande du catalogue Franfilmdis. 151-163 : dossier Bourdet, animateur culturel.
112 : classeur qui contient les demandes pour sorties culturelles de l’année 1973.
164 (46 pièces) : questionnaires remplis par le personnel de Blomet sur activités culturelles.
165 : analyse du questionnaire.

C. Commandes de livres et disques pour vente de fin d’année
1-19 : livres 1976
20-66 : disques 1976
67-103 : livres 1977
104-148 : disques 1977
149-158 : livres 1978
158-220 : disques 1978.

D. Additif.
Dl : catalogue de la Bibliothèque d’Issy
D2 : catalogue de la Bibliothèque de Corbeil
D3 : classeur contenant des chiffres sur les sorties de livres