Quand les archives pacelliennes s’ouvrent à l’histoire

Projet : Quand les archives pacelliennes s’ouvrent à l’histoire : pratiques humanitaires et captivités en guerre en Europe (1939-1956)

Carnet Hynpothèses : Humanitaires en guerre mondiale (1939-1956)

Financement : politique scientifique de Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Porteur : Fabien Théofilakis (CHS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Institutions : Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS) UMR 8058

Équipe scientifique : Le projet présenté sera réalisé grâce à une équipe déjà constituée qui compte les partenaires suivants  :

  • France :
    Alya Aglan (professeure, Université Paris 1 – SIRICE) ;
    Fabien Archambault (MCF, Université Paris 1 – CHS) ;
    Fabien Théofilakis, porteur du projet, premier poste (MCF, Université Paris 1 – CHS) ;
    Laura Pettinaroli (MCF, Institut Catholique de Paris, Centre d’histoire de Sciences Po) ;
    Marie Levant (post-doc., Sorbonne Université – SIRICE)
  • Italie :
    Fabrice Jesné (MCF, École française de Rome – Université de Nantes) ;
    Nina Valbousquet (École française de Rome)
  • Allemagne :
    Michael Kissener (Prof., Johannes Gutenberg Universität à Mayence) ;
    Institut für Zeitgeschichte (Andreas Wirsching, Munich) ;
    Kommission für Zeitgeschichte (Frank Kleinehagenbrock, Forschungsstelle Bonn)
  • Suisse :
    Irène Herrmann (Prof., Université de Genève) ;
    Comité internationale de la Croix-Rouge (Daniel Palmieri, Genève) ;
    YMCA (Jean-Claude Danthe, Genève)

Durée du projet : 2020-2022

Présentation : L’ouverture des archives du pontificat de Pie XII (1939-1958) en mars 2020 constitue une formidable opportunité pour initier une recherche internationale sur les pratiques humanitaires et les captivités en guerre sur le continent européen pendant la Seconde Guerre mondiale. A travers plus de 120 fonds accessibles, les historiens peuvent non seulement renouveler leurs questionnements sur la politique du Saint-Siège en termes de caritas et mesurer combien la guerre et la sortie de guerre furent un temps d’adaptation pour le pouvoir catholique, mais ils peuvent également envisager le phénomène transnational qu’a été la captivité de millions de prisonniers militaires, d’internés civils et de réfugiées en articulant désormais échelle macro des acteurs interétatiques, méso des organisations et politiques de l’humanitaire, et micro, celle des camps – de prisonniers comme de réfugiés – et de l’action caritative. L’équipe de chercheurs français, italiens, allemands et suisses permettra de constituer de nouveaux corpus mettant en regard les archives vaticanes avec notamment celles du Comité international de la Croix Rouge. Cette composition favorisera également la formation de jeunes chercheurs (M2 et doctorants) à une histoire transnationale de l’humanitaire en guerre mondiale.