Deux village en Guerre (1954-1962) – Vie quotidienne dans les deux villages de Grande Kabylie pendant la guerre

HADJ-AHMED Lydia, Deux village en Guerre (1954-1962) – Vie quotidienne dans les deux villages de Grande Kabylie pendant la guerre, Maîtrise [Raphaëlle Branche], Univ. Paris 1 CHS, 2015, 218 p.

Ce mémoire examine les conditions économiques, sociales et politiques de vie et de survie de villageois kabyles pendant la guerre d’indépendance. La place que le quotidien occupe dans la guerre est interrogée à l’échelle de deux villages aux spécificités multiples.

Jalons pour une histoire culturelle et politique de la jeunesse en France et au Royaume-Uni pendant la Seconde Guerre mondiale

GRILLET Cécile, Jalons pour une histoire culturelle et politique de la jeunesse en France et au Royaume-Uni pendant la Seconde Guerre mondiale, Maîtrise [Olivier Wieviorka], Univ. Paris 1 CHS, 2015, 219 p.

Ce mémoire est consacré à la littérature pour enfants pendant la Seconde guerre mondiale. Il se concentre d’abord sur les livres pour enfants anglais provenant de « Puffin books », une collection créée en 1940 aux éditions « Penguin Books ». Les éditeurs, et plus particulièrement les éditeurs influents et proches du pouvoir politique comme Allen Lane (éditeur de Penguin), représentaient un véritable enjeu pour l’effort de guerre à cette époque. C’est pourquoi l’analyse de ces livres ainsi que des moyens de transmission de la propagande à travers le ministère de l’information britannique, prouve la présence d’un fort discours patriotique britannique, à travers le prisme didactique et pédagogique. L’intérêt de cette étude a été de montrer qu’à l’inverse, la schématique littéraire n’a pas été transformée pour les collections enfantines des éditions Hachette. Bien que la France subisse la pression de l’Occupation et du régime vichyste, le discours de ces « enfantina » Hachette ne semble pas proposer une propagande active. La propagande politique n’a pas été là où l’on eût pu l’attendre.

De l’effort au confort : Une Histoire de chaussures de sport et de Baskets depuis 1973, en France

GODEFROY Alexis, De l’effort au confort : Une Histoire de chaussures de sport et de Baskets depuis 1973, en France, Maîtrise [Pascal Ory], Univ. Paris 1 CHS, 2015, 96 p.

Les baskets, terme générique pour désigner les chaussures conçues pour la pratique sportives ont été détournées de leur usage pour devenir des chaussures du quotidien, portées en ville. Symbole de confort, de l’effort et de l’univers sportif, elles sont aujourd’hui l’illustration de l’invention du « sportswear ». Ce mémoire se propose de faire l’histoire de ce détournement à partir des années 1973.

Les Bonnets Roses – Regard sur les ouvreuses de loges à Paris entre 1864 et 1914

FLEURY Anne Joëlle, Les Bonnets Roses – Regard sur les ouvreuses de loges à Paris entre 1864 et 1914, Maîtrise [Pascale Goetschel], Univ. Paris 1 CHS, 2015, 252 p.

Cette étude dresse un portrait social des ouvreuses de loges à Paris au XIXe siècle. Par la description des conditions de travail, mais également à travers les représentations que l’époque en a faites, on y découvre un personnage archétypique et chargé de symboles. Cette héroïne méconnue et pourtant incontournable des théâtres participe à la construction d’une spécificité culturelle française.

Albert Skira et ses livres d’art – (1948-1973)

EVESQUE Corisande, Albert Skira et ses livres d’art – (1948-1973), Maîtrise [Julie Verlaine], Univ. Paris 1 CHS, 2015, 262 p.

Dans son discours pour le vernissage de l’exposition Skira, organisée dans le cadre des Relations Internationales de Genève portant sur l’art et la société en 1967, Jean Starobinski adresse ces mots à Albert Skira : « Comment en effet parler de L’Art dans la société d’aujourd’hui sans que vous soyez présent ? ». Ainsi, nous étudions, par le biais de ses ouvrages d’art, ce que signifie vulgariser l’art pour Albert Skira et quel goût pour l’art il a diffusé durant son activité. Il s’agit bien d’une étude des pratiques culturelles, comme l’a définie Pascal Ory. Nous voulons comprendre, selon les termes de Jean Starobinski, comment cet homme, qui avait l’œil absolu, a « contribué à « faire l’histoire ».