Courrèges de 1965 à 1972 : quelle image de la femme ?

SENTENAC Anne, Courrèges de 1965 à 1972 : quelle image de la femme ?, Maîtrise [Myriam Tsikounas], Univ. Paris 1 CHS, 2002, 156 p.

André Courrèges est traditionnellement connu en tant que couturier de mode des années 1960, mais est-il à cette époque un « créateur de mode » ou s’adapte-il à la naissance de la « nouvelle femme » ?

Dans un premier temps il est intéressant d’étudier la trajectoire qu’a suivie André Courrèges aux côtés de plusieurs précieux collaborateurs dont sa femme, Coqueline, et le photographe Peter Knapp que j’ai moi-même rencontré le 27 mars 2002 dans sa maison de Vauréal (95). D’où vient André Courrèges ? Comment a-t-il pu « percer » dans le monde de la mode ? Qui l’a aidé et lui a enseigné cet art ? Quelles sont les passions de Courrèges qui ont pu l’influencer dans son « style » ? Que fait-il aujourd’hui, existe-t-il toujours un style Courrèges ?

Dans un second temps, l’analyse de 13 photographies Courrèges montrera l’image de la femme donnée par les différentes tenues. Est-ce une femme plutôt dynamique, sure d’elle ou soumise ? Ces photographies mettent en valeur plusieurs stéréotypes qu’il conviendra de dégager, par l’examen conjoint du vêtement et des poses et regards des mannequins.

Enfin quel est le style Courrèges ? En effet, il conviendra de différencier en s’inspirant de Roland Barthes le « vêtement image » étudie en seconde partie du « vêtement-réel » qu’est le vrai vêtement Courrèges.

Finalement, de sa première collection pour femmes en 1965, aux Jeux Olympiques de Munich en 1972 pour lesquels il confectionne des tenues et après lesquels il dessine aussi pour les hommes, qu’a voulu faire Courrèges pour la femme, créer ou s’adapter ?