Figini-Veron Véronique

Chercheuse associée

Contact : v.figini@ens-louis-lumiere.fr

Carnet de recherche : https://4p.hypotheses.org

Véronique FIGINI-VERON est historienne de la photographie, docteur en histoire de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (qualification en section 22), titulaire de la première bourse post-doctorale du Centre national des Arts plastiques (CNAP) en partenariat avec l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le CHSXXe, membre du comité de pilotage du Musée européen des Médias (MEM, Universeine Saint-Denis), expert scientifique auprès de l’Agence nationale pour la Recherche (ANR), expert près la cour d’appel de Paris. Elle enseigne à l’École nationale supérieure Louis-Lumière (Cité du Cinéma, La Plaine Saint-Denis, 93). L’ENSLL est placée sous la tutelle du Ministère de l’Éducation supérieure et de la Recherche, recrutement par concours à Bac + 2.

Mots-clés : Histoire de la photographie XIXe-XXIe siècles. Histoire culturelle XIXe-XXe siècles. Histoire de l’art XIXe-XXe siècles. Images fixes et Histoire. Photographie, Patrimoine et Création. Usages de la photographie (social, politique, national et international). Politiques culturelles (ministères, musées, bibliothèques, archives et commande publique). Transversalité médias/arts visuels. Intermédialité. Visual studies.

Champs de recherche

À la confluence de l’histoire culturelle et de l’histoire de l’art ; de l’histoire politique et, de l’histoire des médias et de l’information ; de l’histoire sociale et des représentations, mon champ de recherche est l’étude des problématiques liées à l’objet/photographie/image fixe à la fois comme « document », « document d’auteur », « œuvre documentaire » et « œuvre d’art » ; sans exclusive, du domaine des médias à celui des arts visuels.

Axe 1. Photographie(s). Usages publics – social, politique et pédagogique. Les politiques publiques de diffusion.
Ce nouveau champ d’étude est centré sur les politiques de diffusion de la photographie, en particulier son usage socio-politique national et international, de concert avec un phénomène que j’ai intitulé le PIC, ce glissement progressif de la « propagande » à « l’information dite neutre », puis à la « communication ». Fondée sur l’étude croisée des fonds photographiques du ministère des Affaires étrangères, de la Documentation française, du Commissariat général au Tourisme et de la Fédération internationale d’art photographique (FIAP), cette recherche rejoint l’histoire des représentations (ex : la volonté de créer un nouveau visage de la France en lien avec la politique du Commissariat Général du Plan de Jean Monnet) et questionne le rôle de l’image, autant dans la construction d’une mémoire et d’une identité collectives que dans l’élaboration de l’histoire. Au-delà, la pédagogie par la photographie sera interrogée ainsi que la place de l’image dans les humanités numériques. Un colloque international est en cours d’organisation (Janvier 2018, voir « responsabilités scientifiques »).

Axe 2. Photographie(s). Matrice, masse et médias : subversions croisées.
Histoire comparée des arts visuels reproductibles
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En lien avec le développement des visual studies et afin d’enrichir mutuellement les connaissances de domaines voisins qui restent cloisonnés et se constituent d’histoires parallèles, une étude comparée des arts visuels reproductibles (photographies, estampes, cinéma et vidéo) semble pertinente, d’autant plus que ces disciplines partagent des problématiques communes, renforcées par l’ère numérique. Face à ce champ d’étude fort large, notre réflexion restera centrée sur les concepts étroitement liés de « matrice », « masse » et « médias ».

Axe 3. Photographie(s). Patrimoine et Création. Les politiques publiques d’enrichissement et d’aide à la production.
En complément direct de ma thèse sur les politiques d’enrichissement en photographie de la seconde moitié du XXe siècle, je m’intéresse désormais :
 aux aides publiques à la création, avec une approche comparée entre celles qualifiées d’artistiques (Fonds de la Commande publique, Fonds d’Incitation à la Création (FIACRE), …) et les commandes dites « administratives » (Documentation française, Commissariat général au Tourisme, ….).
 aux nouvelles problématiques et nouveaux enjeux développés par l’ère numérique (dématérialisation de l’œuvre, approches théorique et esthétique, essor de la production, puissance de la diffusion, politiques publiques, conservation – pérennité des œuvres, complexité des droits, etc.). L’étude des enrichissements des collections nationales (musée national d’Art moderne, Centre national des Arts plastiques, musée d’Orsay, Bibliothèque nationale de France, etc.) et régionales (Fonds régionaux d’Art contemporain, etc.) sera poursuivie, et élargie aux politiques municipales (ex : la Ville de Paris).

Responsabilités scientifiques

BOURSE POST-DOCTORALE DU CENTRE NATIONAL DES ARTS PLASTIQUES (2014-2017) (CNAP, ministère de la Culture et de la Communication).
Dans le cadre de la première convention de partenariat recherche (3 juillet 2014) entre le Centre national des Arts plastiques (CNAP) et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en collaboration avec le Centre d’Histoire sociale du XXe siècle, je mène une mission de recherche – inventaire, approche juridique et expertale, et valorisation scientifique – sur le fonds Roméo Martinez conservé au CNAP (La Défense), soit environ un tiers de la collection photographique.
Éditeur et collectionneur, rédacteur en chef (1953-1965) puis co-rédacteur (1966-1974) de la revue internationale Camera ; responsable de l’organisation de la Biennale internationale de la Photographie à Venise (1957-1965), grand témoin et acteur de la vie photographique des années 1950 aux années 1980, Roméo Martinez (1911-1990) est une des figures marquantes de l’histoire de la photographie de la seconde moitié du XXe siècle.

CO-DIRECTION DU COLLOQUE INTERNATIONAL « LA FRANCE DE FACE ET DE PROFIL (1820-1981) » (InTRu (Interactions, Transferts, Ruptures – artistiques et culturels, EA 6301, Université François-Rabelais, Tours) et CHS du XXe siècle (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / CNRS – UMR 8058), les 10, 11 et 12 janvier 2018 à la BnF, aux Archives nationales et à l’Université François-Rabelais de Tours/CAUE 37).
En collaboration avec Raphaële Bertho (maîtresse de conférences à l’IUT François-Rabelais de Tours) et Laurent Gerbier (maître de conférences en philosophie à l’Université François-Rabelais de Tours), et dans le cadre de l’exposition Paysages français, Une aventure photographique 1984-2017 (BnF, 2017-2018), le colloque « La France de face et de profil. Une archéologie visuelle du paysage (1820-1981) » se donne pour objectif d’étudier la construction d’une représentation du paysage national français courant des XIXe et XXe siècles, en convoquant tout support visuel (photographie, gravures, cinéma, bande dessinée, images d’Épinal et autres). Cette approche des représentations paysagères se fera à l’aune d’une méthodologie historique attachée à analyser la genèse, les conditions de production et de diffusion de ces construits visuels ; à caractériser leurs desseins artistiques, politiques, sociaux ou pédagogiques ; à les qualifier (récits, divertissement, loisirs, spectacle, ou bien propagande, information, communication) ; à mesurer leur perception/réception dans le temps ainsi que leur portée locale, nationale ou transnationale ; à mettre en exergue leurs metteurs en œuvre publics ou privés, et au-delà, à démontrer l’ingénierie croisée entre la technique et l’esthétique, ainsi que l’articulation, maîtrisée ou non, entre le « dire » et le « voir ».

CO-DIRECTION DU SÉMINAIRE DE RECHERCHE « PHOTOGRAPHIE ET HISTOIRE » AUX ARCHIVES NATIONALES (depuis 2014).
(Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / Centre d’Histoire sociale du XXe siècle / ENS Louis-Lumière)
Après avoir co-organisé le séminaire de 2009 à 2013, j’en assure désormais la co-direction avec celle qui l’a fondé en 1993, le professeur émérite Françoise Denoyelle. Ouvert aux chercheurs, aux doctorants, aux étudiants et aux responsables en charge de collections de photographies dans les institutions, le séminaire permet une mise en perspective des recherches en cours d’élaboration et de faciliter la circulation des informations sur les fonds photographiques conservés dans le secteur public comme dans le secteur privé. Du domaine des arts appliqués aux arts visuels, à celui des médias, son champ d’étude couvre les modalités de production, de diffusion et de commercialisation de la photographie dans la presse, l’édition, sur internet et les réseaux sociaux, ainsi que dans les circuits artistiques publics et privés. Les problématiques de repérage, de conservation, de droits, de mise à disposition du public et de valorisation des fonds ou des collections font l’objet d’une attention suivie. Le séminaire s’interroge également sur le rôle de l’image dans la construction d’une représentation collective et l’élaboration de l’histoire. Depuis trois ans, il accueille un nombre sans cesse croissant d’étudiants ou intervenants étrangers (Hongrie, Italie, Israël, Japon, Pologne). Voir programmes 2015, 2016 et 2017 sur http://4p.hypotheses.org/seminaire.

CRÉATION ET CO-DIRECTION D’UNE FORMATION SUR LE PATRIMOINE PHOTOGRAPHIQUE (septembre 2017)
2017 (dernier trimestre) : Avec Jean-Paul Gandolfo, responsable de laboratoire à l’ENS Louis-Lumière (technologie des systèmes argentiques, procédés alternatifs et conservation des images) et chargé de cours à l’Institut national du Patrimoine (INP, histoire des techniques photographiques), création et co-direction d’une formation : « Les photographies patrimoniales dans les fonds et collections, publics et privés : 1935-1990. Connaître, Collecter, Classer, Conserver (4C) ». Les institutions publiques, dont les Archives nationales (Sandrine Bula, chargée de mission Photographie, direction des Fonds) et l’Atelier de Restauration et de Conservation des Photographies de la ville de Paris (ARCP, Anne Cartier-Bresson), sont étroitement associées. La numérisation et la valorisation feront l’objet de formations spécifiques.

PARTICIPATION AUX RÉUNIONS RECHERCHE ET CO-COORDINATION DES MÉMOIRES DE MASTER 2 (Spécialité Photographie) à l’ENS LOUIS-LUMIÈRE (depuis 2015).
Participation aux réunions recherche (Étude de projets scientifiques en lien, entre autres, avec l’Université Paris Lumières (UPL), le Labex Arts-H2H ou le programme d’investissements d’avenir PIA3) et coordination de l’ensemble des mémoires de Master 2 de la spécialité photographie (suivi individuel des étudiants, conception de mémentos, examen des notes d’intention, évaluation des rendus intermédiaires, composition des jurys de soutenance et participation, etc.) avec Pascal Martin, PR, responsable du laboratoire d’optique appliquée, spécialiste de l’image en relief.

CO-DIRECTION DE LA REVUE CAHIER LOUIS-LUMIÈRE n°9, « MÉMOIRES D’ÉCOLES », ENS LOUIS-LUMIÈRE. (2015).
Dotée d’un comité scientifique, la revue Cahier Louis-Lumière paraît depuis 2003. En collaboration avec Michèle Bergot, responsable du département des Langues et des Relations internationales à l’ENSLL ; Delphine Wibaux, chef de projet à l’Institut national de l’Audiovisuel (INA) et le professeur Françoise Denoyelle, j’ai coordonné le Cahier Louis-Lumière n°9 dédié aux « Mémoires d’écoles ». Centré sur les problématiques de conservation, consultation, diffusion et valorisation des archives des écoles de l’image et du son, en France et à l’étranger, le numéro bilingue (français/anglais) – première édition numérique – est disponible en ligne sur http://www.ens-louis- lumiere.fr/formation/recherche/cahier-louis-lumiere/cahier-9.html.

CO-ORGANISATION DE JOURNÉES D’ÉTUDES ET ATELIER/RENCONTRES CNRS (2014-2017)
Atelier/rencontres CNRS Jeunes « Sciences et Citoyens », Université de Rennes 1 (28 janvier 2017).
Organisées par le CNRS depuis 25 ans, ces rencontres ont pour objectif de faire dialoguer les jeunes, futurs citoyens et acteurs de demain, et chercheurs (P. Garrigues). Cette année, en collaboration avec le physiologiste, Jean-Luc Morel, chargé de recherche au CNRS et chercheur à l’Institut des maladies neurodégénératives (IMN) de l’Université de Bordeaux, j’ai participé à l’organisation d’un atelier sur « La photographie, du reflet du réel à l’outil de communication » qui a réuni Nathalie Boulouch (maîtresse de conférences en histoire de l’art contemporain et photographie à l’Université de Rennes 2), Mercedes Volait (architecte, docteur en Études arabes de l’Université de Provence et habilitée à diriger des recherches en Histoire de l’art, spécialiste de l’histoire architecturale et patrimoniale de l’Égypte moderne, directeur de recherche au CNRS, directeur du laboratoire InVisu), François Jost (Professeur émérite en Sciences de l’information et de la communication à l’Université de Paris III, ex-directeur du laboratoire « Communication, Information, Médias » (CIM)), Ferrante Ferranti (Photographe, responsable d’un atelier photographique à Sciences Po), Jean-Luc Morel et moi-même. Deux autres ateliers étaient consacrés aux thèmes « Sciences et religion » et « Souvenirs, souvenirs : mémoires électronique, synaptique et historique ».

Journée annuelle « Éducation aux Médias » de la Villa Media
Dans le cadre du projet de création d’un musée des médias (Villa Media) initié par la journaliste et ancienne membre du CSA, Christine Kelly, une journée Éducation aux Médias est organisée, chaque année, le 21 novembre, à l’occasion de la Journée mondiale de la télévision (www.museedesmedias.fr.).
 2e Journée Éducation aux Médias, « Médias & Politiques », le 21 novembre 2016 (Assemblée nationale).
Autour de quatre tables-rondes (« Comment les politiques influencent les médias ? », « Comment les médias influencent les politiques ? » « Les politiques sont-ils leurs propres médias ? » et « Les politiques et l’infotainement ») ont débattu, entre autres, Roselyne Bachelot (ancienne ministre, chroniqueuse et éditorialiste RMC), Nassira El Moaddem (journaliste, directrice de Bondy blog), Roselyne Febvre (chef du service politique de France 24), Olivier Falorni (député de la Charente-Maritime), Raphaël Garrigos (journaliste, fondateur du site d’informations Les Jours), Alberic Guigou (fondateur de Réputation Squad), Audrey Herblin-Stoop (directrice des affaires publiques Twitter France), Christian Hugonnet (ingénieur en acoustique, fondateur de la Semaine du Son), Christophe Jakubyszyn (chef du service politique de TF1), François Jost (professeur émérite), Pascal Rostain (photographe Paris-Match), Rama Yade (ancienne ministre) et David Wagner (député à la Chambre des députés du Luxembourg, parti déi Lenk). Hicham Mansouri, journaliste d’origine marocaine en exil en France, a témoigné. Sont intervenus dans un « face à face à la salle » Jean-Christophe Cambadélis (premier secrétaire du Parti Socialiste) et Edwy Plenel (journaliste et directeur de Médiapart). Voir les débats sur http://www.museedesmedias.fr.
 1ère Journée Éducation aux Médias, le 21 novembre 2015 (Studio Rive Gauche, Paris) :
Autour de quatre tables-rondes (« Terrorisme et Médias », « Audience et Médias », « Crédibilité et Médias » et « Médias en 2020 ») ont débattu, entre autres, Julien Brigot (Rédacteur en chef France Info), Daniel Dayan (directeur de recherche au CNRS), Ruth Elkrief (Journaliste BFM TV), Mémona Hintermann (membre du CSA en charge de l’Éducation aux Médias), Johan Hufnagel (Rédacteur en chef de Libération), François Jost (PR, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, directeur du laboratoire « Communication Information Médias »), Charles Juster (Directeur Grands Comptes Médiamétrie), Michèle Léridon (Directrice de l’information à l’AFP), David Thomson (Journaliste RFI) et Dominique Wolton (Directeur de recherche au CNRS, fondateur de l’Institut des Sciences de la Communication). Voir les débats sur www/museedesmedias.fr.

Journée d’études, le 3 avril 2014 (ENS Louis-Lumière) : « l’État et le patrimoine photographique. Acteurs et témoins (XXe-XXIe siècles) »
La journée d’études a été conçue autour des problématiques développées dans ma thèse. En matinée, après une présentation de ma recherche, des responsables de collections publiques, des photographes et des journalistes ont témoigné de la période historique des années 1950-1990. L’après-midi, des acteurs institutionnels et ministériels actuels, une avocate spécialisée, des photographes ou ayants-droit, ont débattu lors de tables rondes animées par Françoise Denoyelle, autour de deux thématiques : « les acteurs institutionnels du XXIe siècle » et « les fonds d’auteurs photographes, XXe-XXIe siècles ». Les interventions ont été enregistrées et sont disponibles sur
http://www.ens-louis-lumiere.fr/formation/recherche/voirecouter/letat-et-le-patrimoine-photographique.html.

Publications

(2017) Publication de ma thèse avec le soutien du Comité d’Histoire du Ministère de la Culture et de la Communication (CHMCC)
Sous le titre « L’État et le patrimoine photographique (1968-2000). Son rôle, ses ambitions, ses réalisations », la publication de ma thèse est en cours aux éditions de la Documentation française, dans la collection « Travaux et documents » du Comité d’Histoire du Ministère de la Culture et de la Communication (CHMCC). L’ouvrage est programmé pour la fin de l’année 2017.

Articles parus avec comité de lecture (7)
  1. (2015) « Les archives et fonds photographiques publics et privés à Paris. 1945, bilan d’un siècle d’enrichissement », Vingtième Siècle, Revue d’Histoire, 128, octobre-décembre 2015, SciencesPo Les Presses, p. 133-140.
    L’article a été complété dans le numéro suivant (129, janvier-mars 2016) par une recherche de Françoise Denoyelle sur « les collections de presse (XXe siècle) ».
  2. (2015) « Les grands serviteurs de l’État et le patrimoine photographique. Les politiques culturelles pionnières à la Bibliothèque nationale (1938-1996) », actes de la Journée d’Études sur les « Faiseurs et passeurs de patrimoine. XIXe-XXIe siècles » organisé le 17 mai 2014 par le Centre d’Histoire culturelle des Sociétés contemporaines (CHCSC), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Consultable sur https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01218197/document.
    Cet article est le premier d’une série de portraits de « Grands serviteurs de l’État et la photographie ». Il rend hommage aux actions de Julien Cain, Jean Laran, Jean Prinet, Jean Adhémar, Jean-Claude Lemagny et Bernard Marbot, à la Bibliothèque nationale (1938-1996).
  3.  (2014) « Effort de la France, de la propagande à l’information. La photographie industrielle à la Documentation française ou le document à l’œuvre (1946-1960) », Les photographes et la commande industrielle. Autour des éditions Paul-Martial, Martine Dancer-Mourès et Danièle Méaux (sous la dir.), actes du colloque international « Les photographes et la commande industrielle en Europe au XXe siècle » organisé les 10, 11 et 12 octobre 2013 au musée d’Art moderne et contemporain Saint-Étienne Métropole, Saint-Étienne, musée d’Art moderne et contemporain / Université Jean Monnet, 2014, p. 40-51.
    Après la Seconde Guerre mondiale, la mission de la Documentation Française de diffuser massivement une information objective, dite « neutre », ne masque-t-elle, en réalité, la mise en place d’un nouveau système de propagande ? Près de trente ans avant la DATAR et les commandes publiques du ministère de la Culture, les photothèques administratives développent une politique de soutien à la création d’œuvres documentaires.
  4. (2013) « Le rôle pionnier de la Bibliothèque nationale dans la reconnaissance de la photographie comme œuvre (1938-1968) : le cabinet des Estampes, premier musée de la photographie en France ? », Revue de l’Art, n° 181/2013-3, septembre 2013, p. 55-62.
    Une bibliothèque comme voie de légitimation artistique de la photographie ? Quels enjeux ?
  5. (2013) « L’usage pictorialiste du flou. Ils se disent photographes, ils se disent graveurs », Les frontières du flou, sous la direction de Pascal Martin et de François Soulages, Paris, L’Harmattan, collection Eidos / série Retina, septembre 2013, p. 61-78.
    Les pictorialistes n’ont-ils pas fait preuve d’opportunisme artistique en cherchant à copier le modèle esthétique et le mode de diffusion culturelle de la gravure originale qui se développe à la fin du XIXe siècle ?
  6. (2011) « L’évolution de la notion de créateur : une approche historique (de l’invention aux années 1980) », en collaboration avec Françoise Denoyelle, publication des actes du colloque L’originalité en photographie organisé par l’UPP (Union des Photographes créateurs), le 31 mai 2010, au Sénat, sous forme de DVD (pour les Journées UPP du 28 et 29 janvier 2011) et dans un dossier spécial dans la Revue Lamy Droit de l’Immatériel, avril 2011, p. 106-108.
    La confrontation de mes connaissances en matière de fonds photographiques avec des avocats spécialisés et des professionnels du monde juridique (juristes, universitaires) m’a permis d’enrichir mon expertise en droits photographiques.
  7. (2006) « Photographie, littérature et chanson : Rencontres croisées », La photographie humaniste (1945-1968) : autour d’Izis, Boubat, Brassaï, Doisneau, Ronis… Laure Beaumont-Maillet, Françoise Denoyelle et Dominique Versavel, Paris, Bibliothèque nationale de France, cat. expo., 2006, p. 66-75.
    Une approche transversale entre photographie, littérature (celle de Francis Carco ou de Pierre Mac Orlan) et chanson réaliste, est proposée pour mettre en exergue le « ton de l’époque » ainsi que les passerelles entre ces différentes formes d’expression populaire, voire leur symbiose.
Recensions d’ouvrages (avec comité de lecture) (3)
  1.  (2015) Joëlle Beurier et Karine Taveaux-Grandpierre (sous la dir.) ; Jean-Pierre Bacot et Michèle Martin (avec la coll.), Le photojournalisme des années 1930 à nos jours. Structures, culture et public, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, collection « Histoire », 2014, 190 p. Vingtième Siècle, Revue d’Histoire, n°125, 2015/1, janvier-mars 2015, SciencesPo Les Presses, p. 186.
  2. (1997) Françoise Denoyelle, La Lumière de Paris (t. I, Le Marché de la photographie, 1919-1939, 211 p., ann., ill., 130 F ; t. II, Les Usages de la photographie, 1919-1939, 365 p., 39 ill. NB, ann., bibl., 190 F), Paris, Éd. L’Harmattan, 1977. », Études photographiques, 3 | Novembre 1997, [En ligne], mis en ligne le 18 novembre 2002. URL : http://etudesphotographiques.revues.org/145. consulté le 15 décembre 2015.
  3. (1996) Peter Hamilton, Robert Doisneau, la vie d’un photographe, trad. de l’anglais par S. Monod, Paris, Éd. Hoëbeke, 1995, 381 p., 362 ill. NB, 5 ill. coul., bibl., chronol. des exp. », Études photographiques, 1 | Novembre 1996, [En ligne], mis en ligne le 18 novembre 2002. URL : http://etudesphotographiques.revues.org/119. consulté le 15 décembre 2015.
Rapports d’expertises remis (4)
  1.  (2015) Un rapport de lecture de thèse pour les Presses Universitaires de Rennes (PUR).
  2. (2015-2016) Deux rapports d’expertise pour l’Agence nationale de Recherche (ANR).
  3. (2014) Un rapport scientifique d’étape a été remis le 17 décembre 2014 à Monsieur le directeur du centre national d’Art plastiques (CNAP), dans le cadre de ma bourse postdoctorale du Centre national des Arts plastiques (Ministère de la Culture et de la Communication). Il concerne plus de 3 000 photographies de plus de 220 auteurs/photographes internationaux, soit près d’un tiers de la collection photographique du CNAP.
Articles parus (sans comité de lecture) (13)
  •  (2017) « La photographie, un espéranto visuel au service du maintien de la paix », Bulletin d’information et de liaison du Syndicat de la Presse Artistique Française (SPAF), janvier 2017, n°17, p. 5-6.
  •  (2003 -2009) Correspondante à Paris du magazine Natnalin-Arts and Culture, Bangkok, j’ai rédigé douze articles.
Diffusion du savoir

Presse

 (2014) Interview de Raphaëlle Botte, « Quelle est la première photo d’un être humain ? », Mon Quotidien (pour les 10-14 ans), rubrique « La Question », n° 5436-5437, 22-23/24 novembre 2014.

Participations à des séminaires, journées d’études, colloques ou journées professionnelles (15) (2009-2017).
Séminaires (11) :

Séminaire de recherche « Photographie et histoire », Centre d’Histoire sociale du XXe siècle, Université Panthéon Sorbonne Paris I, (sauf exception, séances aux Archives nationales).
 Communication du 2 juin 2017 : « D’une image-monde à une image mondialiste, étude d’une propagande photographique occidentale érigée en modèle universel (de la Seconde Guerre mondiale au XXIe siècle) ».
 Communication du 24 juin 2016 : « Fonds ou collection, problématiques et enjeux institutionnels. Le cas « Roméo Martinez » au Centre national des Arts plastiques (Cnap) ». Communication au Cnap accompagnée d’une visite des collections (reportée au 14 octobre 2016).
 Communication du 10 avril 2015 : « Étude comparée de la représentation de la France par le Commissariat général au Plan et la Documentation Française (Service du Premier Ministre). La photographie au service du politique ».
 Communication du 3 avril 2014 : Voir la Journée d’études consacrée à ma thèse « l’État et le patrimoine photographique. Acteurs et témoins (XXe-XXIe siècles) »
 Communication du 22 mars 2013 : « La photographie comme œuvre d’art, une illusion ? L’exemple des collections du Musée national d’Art moderne (1976-2000) ».
 Communication du 3 février 2012 : « Le fonds de la Commande publique et la photographie (1987-2000) : une politique d’enrichissement « invertébrée » ? »
 Communication du 18 février 2011 : « La photographie considérée comme œuvre d’art dans les institutions publiques en France : la démarche pionnière du cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale (1939-1961) ».
 Communication du 12 février 2010 : « La politique d’enrichissement du cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale en photographie documentaire (1939-1954) et ses développements : l’ambition du système Jean Prinet ».
 Communication du 5 juin 2009 : « L’entrée de la photographie en art moderne et contemporain en France. Étude des collections de photographies du FNAC (Fonds national d’Art contemporain), du MNAM (Musée national d’Art moderne) et d’un choix de FRAC (Fonds régionaux d’Art contemporain) ».

Séminaire de recherche « les usages ordinaires des images » sous la direction d’André Gunthert, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)/Institut national d’Histoire de l’Art (INHA), Chaire d’histoire visuelle.
Communication du 19 mai 2016 : « Du photographique au politique, un nouvel axe de propagande au service d’une France moderne (1945-1975) ».

Séminaire de Master 1, UFR d’Histoire à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, « Histoire et gestion du patrimoine culturel », sous la direction de Julie Verlaine (maîtresse de conférences).
Communication du 28 novembre 2014 : « L’État et le patrimoine photographique en France. Les politiques d’enrichissement de la seconde moitié du XXe siècle ».

Colloques (2) :

Colloque international sur « Les photographes et la commande industrielle en Europe au XXe siècle » au musée d’Art moderne de Saint-Étienne, sous la direction de Danièle Méaux (directrice du CIEREC – Maison Rhône-Alpes des Sciences de l’Homme) et de Martine Dancer (Conservateur au MAM de Saint-Étienne Métropole), les 10, 11 et 12 octobre 2013.
Communication du 10 octobre 2013 : « De la propagande à l’information. La photographie industrielle à la Documentation française (1945-1995) ».

Colloque sur « l’originalité en photographie  », organisé par l’Union des Photographes professionnels (UPP, anciennement UPC) et la Société des Arts visuels et de l’Image (SAIF), en partenariat avec le laboratoire de droit de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, au Sénat, le 31 mai 2010.
Communication en collaboration avec Françoise Denoyelle : « L’évolution de la notion de créateur en photographie : approche historique ».

Journées d’études et professionnelle (3) :

Journée d’études des doctorants du CHCSC sur les « Faiseurs et passeurs de patrimoine. XIXe-XXIe siècles ».
Communication du 7 mai 2014 : « Les grands commis de l’État au service du patrimoine photographique public. Du cabinet des Estampes au département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale (1938-1996) ».

Journées professionnelles du Patrimoine, sous la direction d’Hélène Bocard (Conservateur du Patrimoine à l’INHA) et sous l’égide du ministère de la Culture et de la Communication, les 26 et 27 septembre 2013 à l’Institut national de l’Histoire de l’Art (INHA).
Communication du 26 septembre 2013 : « Le statut de la photographie dans les archives, les bibliothèques et les musées : une théorie relative ».

Journée d’études sur « les frontières du flou » à l’ENS Louis-lumière, sous la direction de Pascal Martin (Maître de conférences à l’ENS Louis-Lumière) et de François Soulages (Professeur des Universités, Université de Paris VIII et INHA), 4e moment du cycle « Frontières 2013 » du Labex ARTS H2H.
Communication du 15 avril 2013 : « Ils se disent photographes, ils se disent graveurs. Les pictorialistes ou l’usage du flou comme opportunité artistique (1891-1914) ».

Directions (24) et co-directions (1) de mémoires de recherche (2008-2017)
Participations à des jurys de soutenance (2006-2017)

• Depuis 2015, à l’ENS Louis-Lumière : Membre de la totalité des jurys de soutenance de mémoire de Master 2, spécialité photographie.

Membre d’associations, de sociétés savantes et de comités de pilotage
  • 2016-2017. Membre de l’Association pour la recherche scientifique sur les Arts graphiques (ARSAG).
  • 2015-2017 (3 ans). Membre de l’Association pour le développement de l’histoire culturelle (ADHC) et membre du comité de pilotage de la Villa Media (ex Musée Européen des Médias (MEM).
  • 2012-2017. Membre fondateur et membre actif du conseil d’administration de l’Association pour la Promotion des Fonds photographiques (APFP).
  • 2011-2017. Membre du Syndicat de la Presse artistique française (SPAF). Depuis 2016, membre du conseil d’administration.
  • 2004-2012. Membre fondateur et membre actif du conseil d’administration de l’Association de Défense des Donateurs et Ayants Droit de l’Ex Patrimoine photographique (ADIDAEPP).
  • 1996-2017. Membre de la Société française de Photographie (SFP), dont membre du comité de rédaction de la revue Études photographiques de janvier 1996 à novembre 1999.

Pour mes activités en matière d’enseignement, de responsabilités administratives et collectives, se reporter à https://4p.hypotheses.org