Le syndicalisme à l’épreuve de la Première Guerre mondiale

Jean-Louis Robert (dir.), David Chaurand (collab.),  Le syndicalisme à l’épreuve de la Première Guerre mondiale, Rennes, PUR, 2017, coll. « Pour une histoire du travail», 392 p.

On ne peut penser la Première Guerre mondiale en ignorant ce qui rut une conséquence fondamentale de celle-ci : l’essor considérable du syndicalisme dans le monde, son rôle accru dans les rapports sociaux ou les décisions des états. Vient, dès la deuxième moitié de la guerre, le temps où le syndicalisme est une puissance incontournable, reflet aussi de la force symbolique de la classe ouvrière.

Le syndicalisme sort grandi de la guerre. En ce sens il est un marqueur décisif de l’évolution des sociétés en guerre, mais aussi des perspectives de reconstruction à court et à long terme. Il est porteur d’une modernité dont les traces se retrouvent dans l’organisation internationale du travail, dans les programmes économiques et sociaux qui se développent dans tous les pays du monde (sous des modèles très différents certes) au xx° siècle. La question d’une actualité de cette démarche est au cœur des rapports sociaux et du nouveau développement économique des sociétés mondialisées.

Ce livre fait apparaître que le syndicalisme de la Grande Guerre est un formidable laboratoire d’anticipation économique et sociale.

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