Extrait de l’introduction « Le 13 septembre 2018, le président de la République franchissait un pas inédit dans le travail de « juste » mémoire concernant la guerre d’indépendance algérienne.
Ce jour, le chef de l’État demandait pardon à la veuve de Maurice Audin, jeune militant communiste arrêté en 1957 à Alger par l’armée française ; son corps n’a jamais été retrouvé. Soixante et un ans après les faits, Emmanuel Macron s’est rendu chez Josette Audin pour lui remettre une déclaration reconnaissant, au nom de la République française, que, si la mort de son mari est, « en dernier ressort, le fait de quelques-uns, elle a néanmoins été rendue possible par un système légalement institué : le système “arrestation-détention” ». […]