Taharount Karim

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Chercheur associé

Ingénieur d’études en analyses des sources historiques et culturelles

Contact : Karim.Taharount@univ-paris1.fr

Diplômes

  • 2014 : Doctorat en Histoire – CHS / Université Paris 1. Thèse : « Matériaux pour une histoire. Tentative d’organisation politique nationale et autonome des quartiers populaires en France, 1982- 2012 », sous la direction d’Annie Fourcaut. Soutenue en juin 2014. Jury : Annie Fourcaut, Danièle Voldman ; Philippe Rygiel ; Michel Kokoreff
  • 2007 : Master 2 professionnel en Travail, administration et gestion sociale, spécialité Cadre des organismes du secteur social – Université Paris 1 2006 : DEA en Histoire – CHS / Université Paris 1. Mémoire : « Histoire d’une mouvance interrégionale composée d’associations issues de l’immigration et des banlieues, de la fin des années 1980 à nos jours », sous la direction d’Annie Fourcaut
  • 2005 : Maitrise en Histoire – CHS / Université Paris 1. Mémoire : « Le MIB, Mouvement de l’Immigration et des Banlieues », sous la direction d’Annie Fourcaut {{Qualification}} {2014 : PhD in History – CHS / Pantheon-Sorbonne University – Paris 1. 

Thèmes de recherche

Histoire urbaine / Histoire de l’immigration / Histoire des conflits sociaux et histoire politique
Les recherches de Karim Taharount portent sur les mobilisations issues de l’immigration, d’outre-mer et des quartiers populaires en France métropolitaine depuis la fin des années 1960. Ses recherches s’intéressent notamment au rapprochement s’opérant à l’échelle nationale entre nombres de ces mobilisations locales, et sous-tendue par une dynamique allant du travail socioculturel au travail politique, et de la défense de problématiques particulières à la mise en place d’une programmatique générale. Dynamique aboutissant, in fine, au projet de constitution d’une organisation politique, nationale et autonome, qui serait capable de lutter de façon pérenne contre les inégalités de droit et de traitement vécues par les populations essentiellement issues de l’immigration, d’Outre-mer et des quartiers populaires. Ce travail se focalise aussi sur les différentes formes d’organisations employées au sein de cette mouvance associative (du collectif local informel jusqu’au projet d’un parti politique national, en passant par la mise en place de listes autonomes lors d’élections locales). Une égale attention est portée à la diversité du registre d’action employé localement ou nationalement, à l’impact de chaque méthode et au processus de basculement d’une méthode à une autre (de la recherche de dialogues avec les municipalités à l’organisation d’opérations de déprédations, par exemple). De même, ces recherches s’intéressent aux relations de cette mouvance associative avec les autres organisations associatives, syndicales et partisanes françaises. Et cela, dans le cadre des communes où elle s’est développée, dans le cadre des luttes pour la défense des populations issues de l’immigration, d’Outre-mer et des quartiers populaires, et dans le cadre de la dynamique qui tend depuis plusieurs décennies à la structuration du mouvement social ou à la recomposition de la gauche.